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 i feel my body remains tense (lorenzo)


Rosie Byers
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Rosie Byers
lost and insecure
messages : 207
pseudo : spf
pronom irl : she / elle / her (par contre j'écris en "tu")
id card : phoebe dynevor (imaginelion) / gif (baby-vintage)
personnage : permanent
i feel my body remains tense (lorenzo) 88524c1f609dd1eb0d7310bd6baa32c2f674e3b2
nbre de mots : ça dépend vraiment. un minimum de 500 mots en général.
code couleur : chocolate
disponibilités : (1/3) ; gray ; charlie
trigger warning : (tw) mutilations, rapports sexuels débridés et explicites, quête d'identité sexuelle, deuil, dépression, alcool, drogue.
pronom : she / elle / her
âge : l'année de tes vingt-trois ans sur le point de s'éteindre.
statut civil : ce besoin de sentir cette liberté dans chacun de tes pores. Célibataire à la pensée prise. La fermeté de ses bras et la douceur de ses caresses. Des relations qui ne durent jamais longtemps, parce tu préfères t'échapper plutôt que tenter.
orientation : des hommes avec qui tu as découvert ta sexualité, peut-être des femmes, jusqu'au moment où tu te surprends à laisser traîner des phalanges sous la broderie de ton sous-vêtement. Prise au piège dans un doux trio.
gif : i feel my body remains tense (lorenzo) 200
occupation : t'as abandonné les études d'art, t'as lâché la bourse universitaire qui t'avait été accordée. Serveuse dans un bar karaoké depuis quelques mois.
habitation : un appartement sur dryden street que tu partages avec ta meilleure amie depuis quelques mois.
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· i feel my body remains tense (lorenzo) Mar 30 Mar - 19:40


- Où sont tes héros
Au corps d'athlète?
Où sont tes idoles
Mal rasés, bien habillés? -

@lorenzo carvallo
. . . . . . . . . . . . . . .

Et pourquoi pas après tout ! Tu prends tout de même quelques secondes avant de frapper à la porte, portable dans la poche arrière, parce que les sacs à main tu ne sembles pas vraiment connaître, un mot rapidement texté. M’attends pas ce soir, on boit un verre avec les copains. Sans mentionner de prénoms, sans même indiquer d’endroit. De ce besoin de liberté que tu cherches à obtenir, des petits apartés que t’as besoin de t’octroyer. De toute façon elle ne les aime pas, elle ne les trouve pas assez intéressants, tout comme elle semble ne plus apprécier de venir aux cours de dessin maintenant que le modèle est redevenu une simple et ordinaire corbeille de fruits. De ton rire s’échappe un soupir quand tu replonges la petite technologie au fond de la poche.

J’ai dit que je ne viendrai pas les mains vides.” La porte qui s’ouvre, les bras qui t’enlacent avant qu’on ne vienne déposer sur ta joue refroidie par le temps et par la course faite jusqu’au domicile, un tendre baiser. Les bouteilles qui s’entrechoquent. Okay doucement, si t’es encore sobre, lui semble complètement raide. Des regards qui se croisent, sans surprise, tu constates que les pupilles de l’hôte, partenaire de soirées occasionnelles, apparemment DJ dans les villes environnantes, sont relativement dilatées. Tes billes derrière les orbites, à peine as-tu le temps de déposer les bouteilles sur le comptoir qu’il t’empoigne par le bras, te tire jusqu’au salon, là où l’agréable odeur d’herbe remonte à tes narines. Pas forcément addicte à ce genre de drogues douces, tu te surprends cependant à apprécier le parfum, l’effet que ça te procure une fois la fumée dans les poumons, quand les substances s’égarent dans ton esprit. La faute à qui ? “Allez, ramène ton cul dans le salon.” Le sourcil qui se dresse, le verre qu’il enfonce dans la paume de ta main, apparemment t’as du retard à rattraper. Véritable victime, tu le suis jusqu’au canapé. Une quinzaine de personnes semblent s’enjailler. Des mains qui se lèvent pour te saluer, des clins d'œil dirigés dans ta direction ou encore des cris pour exprimer la joie que tu sois enfin présente. Les lèvres qui se pincent dans un sourire, des salutations que tu renvoies avant d’avaler une première gorgée de l’espèce de cocktail assez corsé. Grimace. La musique bat son plein entre les murs de la maison, des corps s’emboîtent dans des danses lascives au rythme de ses mixs, l’effet de la boisson. La tête se balançant, tu te souviens bien rapidement avoir été dans le même état la première fois que tes pieds se sont baladés ici.

C’était sans compter sur les battements de ton cœur venus s’accélérer lorsqu’enfin ton attention trouve refuge sur sa silhouette. “Rosie, Lorenzo, Lorenzo, Rosie.” Sans ménagement, probablement dans une dimension éloignée à la votre, l’épaisse fumée grisâtre qui se dégage de sa gorge, caresse ton visage, incapable de décoller la rétine de sa présence. “Tu…” Tête baissée, nouvelle gorgée, l’attraction provoquée à son comble. “Vous vous connaissez ?” Les épaules qui se dressent. “On s’est déjà croisé.” Ne lui laissant pas le temps d’ouvrir la bouche. Ta voix suppliant presque qu’il ne fasse pas de gaffe en annonçant que non, vous n’avez pas seulement fait que vous croiser ces derniers temps. “J’reviens.” Le geste de sa main qui claque sur le galbe de ton fessier, tu sursautes. Et comme il est apparu, le DJ disparaît, bien plus distrait par l’envie de rouler une nouvelle tige de ses récoltes personnelles. “Je crois que j’ai pas mal de verres à rattraper si je veux être dans son état.” Gênée, plantée devant lui, incapable de bouger, la chaleur qui s’emparent du bas de ton ventre. Un rictus peine à se dessiner sur tes lèvres. "Ça fait longtemps que t’es là ?” Le coup d'oeil en direction des personnes assises à ses côtés. Jalouse ? Et ses questions futiles qui viennent sortir sans que tu ne contrôles. Est-il au courant qu’à cet instant, t’as juste envie de disparaître dans un coin de la pièce à boire ton verre tranquillement sans qu’il ne te remarque.


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Lorenzo Carvallo
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Lorenzo Carvallo
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pseudo : marine.
pronom irl : elle.
id card : arón piper @labxnairs.
personnage : permanent
disponibilités : disponible.
trigger warning : tw joués : mère bipolaire, dépression, alcool, drogue, sexualité.
pronom : il.
âge : vingt-quatre années d'errance.
statut civil : en perdition. tu vogues dans les eaux des relations sexuelles. des passions saisissantes. les pulsations d'un coeur éphémère. tu évites les catégorisations. tu rejettes les questionnements infini. tu préfères l'émotion provoquée par l'instantanéité d'une relation.
orientation : les femmes, surtout des âmes. des yeux océaniques. un rire envoûtant. une silhouette dansante. un rien. un rien provoque des palpitations dans ton intérieur qui succombe avec facilité.
occupation : dessiner. émouvoir. faire vibrer l'encre. parcourir les peaux dénudées. passionné, tu es devenu tatoueur au sein de ton propre salon. l'autonomie et l'indépendance. liberté professionnelle.
habitation : #308 dryden street.
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Mer 31 Mar - 10:22

et ce parfum.
ce parfum qui s'invite dans l'atmosphère. une chaude sensation qui glisse le long de ton cou, sur tes lèvres. des images de nudité qui pénètrent et s'infiltrent dans ton esprit. tes sourcils se plissent. ton corps qui tourne, en quête de compréhension. à la recherche de l'origine de cette provocation soudaine. tes doigts se crispent sur la bière que tu tiens lorsque tu découvres rosie. pourquoi se crisper ? un faible sourire s'esquisse sur ton visage. ta langue glisse sur ta lèvre inférieure tandis que tu élèves, portes, la fraîcheur de la bière jusqu'à ta bouche. boire, boire trop, pour alléger les membres tendus de ton organisme. tu es la connaissance d'une connaissance. cette ville est petite. ta surprise n'est pas justifiée. sa présence, une évidence. tu ne peux pas l'éviter. vos nuits fauves se retrouvent. tu ne l'as pas vu depuis la dernière fois, cette dernière fois, où vos corps ont expérimentés. savourer. vibrer à trois âmes. tu ne pensais pas la revoir aussi vite. tu ne pensais la désirer, encore, aussi fort. tu préfères souffler, attendre. voir comment elle se déplace, elle s'invite et accueille le présent.
et elle est là.
si proche. elle est là. des présentations maladroites. sa bancale explication. tu ne peux pas t'empêcher de la fixer et de lui sourire. tu ne peux pas t'empêcher de la provoquer et de favoriser le développement de sa gêne évidente. tu ne dis rien. tu acceptes sa réaction. elle maîtrise, ou du moins essaye, votre discussion. jusqu'à ce qu'alex s'éloigne vous offrant la permission d'acquérir de l'intimité. tu n'étais pas confuse la dernière fois que je t'ai vu. tu te permets. l'envie d'alimenter, encore, cette émotion qui anime le visage de rosie. c'est presque touchant. tu n'es pas touché. tu n'es jamais touché. tu te contentes de sourire, presque de rire, moqueur. taquiner. jouer. qu'est-ce que tu bois ? que tu lui demandes, ignorant sa question. tu ne vas pas y répondre. il n'est pas intéressant d'échanger sur ton horaire d'arrivée à cette soirée. tu préfères lui offrir l'ivresse dont elle semble avoir besoin. tu termines ta propre bière et déposes le verre dans une caisse. tu la guides par tes mouvements vers le bar improvisé sur une table, posée dans un coin de l'appartement. tu la fixes tout que tu viens ouvrir avec tes dents une autre bouteille. tu n'es pas avec neve ? que tu demandes alors. la curiosité vibrante. tu t'interroges sur la tournure que pourrait prendre l'actuelle soirée. et tu te questionnes également, sans le formuler, sur la relation entre les deux femmes. ce rapprochement fut anormal, pour elles. soudain et surprenant.
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Rosie Byers
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statut civil : ce besoin de sentir cette liberté dans chacun de tes pores. Célibataire à la pensée prise. La fermeté de ses bras et la douceur de ses caresses. Des relations qui ne durent jamais longtemps, parce tu préfères t'échapper plutôt que tenter.
orientation : des hommes avec qui tu as découvert ta sexualité, peut-être des femmes, jusqu'au moment où tu te surprends à laisser traîner des phalanges sous la broderie de ton sous-vêtement. Prise au piège dans un doux trio.
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Mer 31 Mar - 13:38


- Où sont tes héros
Au corps d'athlète?
Où sont tes idoles
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@lorenzo carvallo
. . . . . . . . . . . . . . .

Le regard qui s’empresse de fusiller le sien, le sous entendu facile bien que la remarque soit des plus banales. “Je… Je l’suis pas.” Moue pourtant convaincue. Menteuse, et si devant un Charlie crédule ça passe, tu perds toute ta superbe et toute ton assurance face à lui, face à son regard qui t’embrases, face à son sourcil arqué qui te nargue, face à son sourire qui t’anime, face à son rire qui fait vibrer chacun de tes organes. Plaisir ou agacement, de ces deux sensations si proches, t’es encore incapable de savoir laquelle prend le dessus.

Tes joues qui deviennent immédiatement plus rouges qu’elles ne devaient l’être au moment où tu l’as reconnu, nonchalamment assis sur le canapé. Ta langue qui vient caresser tes dents avant de claquer contre ton palais. Nouvelle gorgée, elle te paraît bien plus corsée que la précédente à en voir ton regard qui se plisse, le frisson d’écoeurement qui s’empare de ton corps. “Un mélange, je crois.” C’est finalement ta gorge que tu racles en guise de réponse finale. Touché le garçon, tu fixes sa bière, dans l’intimité tu n’aurais pas hésité une seule seconde à t’en emparer. Pourtant pas compliqué, ça paraît anodin, mais ton corps reste de marbre. Gênée de sa si facile conviction de tenir un jeu de carte bien meilleur que le tiens. Ton cœur tambourine un peu plus encore quand il se lève. Le geste machinal de l’observer tandis qu’il te passe devant, que tu te mets à le suivre, et tes billes qui se perdent, sa nuque dégagée, son dos où bien souvent tu poses ton menton quand il s’endort, ses fesses. Ca chauffe, là encore ça provoque ce mélange dans le bas de ton ventre, cette région intime qu’il connaît et les images se basculent dans ton esprit, le dessin que tu conserves, ses doigts parcourant ton corps, entourant ta gorge, les baisers de Neve, la caresse de ses mèches sur ton ventre.
Pour peu tu manquerais de lui rentrer dedans lorsqu’il s’arrête devant le comptoir improvisé. Reviens à la raison Rosie. La claque que tu reçois quand il ouvre la bouche, c’était pourtant sensuel dans tes pensées, ça devient étrange sorti d’entre ses lèvres. “Non, on a pas vraiment les mêmes amis en commun.” Parole sèche, le verre que tu poses. “T’es pas non plus avec elle.” Ça sonne comme une libération ce soir, comme un souffle nouveau que tu prends. “Je pensais que vous alliez sauter sur l’occasion que je ne sois pas à l'appartement pour...” L’intonation plus basse, la phrase que tu ne termines pas tant tu n'as pas envie de lui montrer cette pointe de jalousie qui s'immisce petit à petit. Lippes qui se pincent, le souffle lourd qui se dégage de tes narines, le regard qui fuit le sien, la bouteille qui traîne, un récipient vide et encore propre, liquide alcoolisé vert mentholé qui coule à l’intérieur, tu l'avances jusqu'à sa bière. “Et si on trinquait ? J'ai pas vraiment envie de parler de Neve ce soir.” Après tout, n'êtes vous pas venus, séparément, à cette soirée pour vous amuser ?


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Lorenzo Carvallo
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Mer 31 Mar - 16:22

rosie est confuse.
rosie ne veut pas l'admettre.
tant mieux, tu vas continuer à la provoquer. t'amuser de la situation. vous n'avez pas l'habitude de vous retrouver ailleurs qu'au sein de leur colocation. chez rosie et neve. alors tu comprends. tu comprends même s'il faut avouer qu'à toi, ça ne te fait rien. tu t'en moques de ce que les autres peuvent penser ou exprimer. tant que tu estimes que c'est respectueux, tu laisses couler. vous êtes jouissance et plaisir, pourquoi devriez-vous en avoir honte ? c'est absurde. toi, tu trouves sa réaction absurde mais tu restes à ses côtés parce que tu t'avères être incapable de faire autrement. le pouvoir de l'attraction ? tu n'es pas certain de comprendre ces réalités-là. tout ce que tu sais, c'est que toi, dans ton organisme, y'a tout qui vrille lorsque tu te trouves aux côtés de rosie. c'est perturbant. vraiment perturbant. t'as pas l'habitude que ce soit aussi puissant. t'acceptes. viendra bien le moment où tu pourras faire exploser ce désir. t'imagines. t'imagines tant de choses lorsque tu croises ses yeux et que tu observes ses lèvres.
passons.
ce n'est pas le moment de divaguer. tu préfères te servir une nouvelle bière et lui proposer à boire. un mélange ? allons-y. et tu lui demandes où se trouve neve. il faut avouer que tu les vois rarement l'une sans l'autre. elles semblent inséparables. et toi, t'es presque devenu dépendant d'elles. faut avouer que t'as rarement eu l'opportunité de vivre des expériences aussi fortes. intenses. hors des codes et des schémas conventionnels. c'est bien ça, qui t'attire. le fait de ne pas respecter la logique universelle. de déranger. de provoquer. et d'en abuser. rosie te réponds, enfin. c'était long. tu l'écoutes, acquiesçant. pourquoi devrait-on profiter que tu ne sois pas là pour se voir ? que tu lui demandes. surpris, un peu, par cette réflexion. si j'ai envie de la voir, je lui écris et je la vois. je n'ai pas besoin de me cacher de toi. je me trompe ? tu la questionnes. t'as besoin d'acquérir un éclaircissement. tu viens te poser contre la table, les jambes croisées. t'en profites pour allumer une cigarette que tu glisses entre tes lèvres pour l'allumer. et tu la regardes, surpris à nouveau par ses mots. c'est quoi le problème avec neve ? des non-dits, sûrement. des trucs que tu ne peux pas comprendre. tu ne supporterais pas de vivre en colocation. encore moins avec une amie. c'est trop compliqué, ces relations là. toi, tu préfères la légereté de votre histoire. même si t'as soudainement la sensation que le contrôle t'échappe et que des sentiments entrent dans la danse.
est-ce une bonne idée ?
certainement pas.
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Mer 31 Mar - 17:09


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@lorenzo carvallo
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Je, je sais pas Lorenzo, peut-être que t’as pas envie que je sois dans les parages quand…” Une gorgée que tu avales avec ferveur quand tu sens de nouveau tes joues rougir. On t’accorde beaucoup de choses Rosie, tu es une jeune femme de ton temps, qui vit son âge comme elle l’entend, celle qui croque sa liberté, qui se félicite de son indépendance mais, il y a toujours cette infime partie de toi qui reste gênée, timide, pas à l’image de ta meilleure amie quand il s’agit de parler de sexe avec tant de facilité. Parce que les questions que tu te poses, parce que le jeu auquel vous jouez depuis quelques semaines, parce que ça reste du domaine du privé et que t’as pas envie qu’on vienne te juger, te provoquer, t’admirer ou te salir. T’as appris, avec le temps, que Neve était celle qui avait le besoin d’extérioriser quand toi, t’étais celle qui gardait tout au plus profond de son être. Les sourcils qui se froncent, les épaules qui se haussent. “Enfin, tu vois ce que je veux dire, je vais pas te faire un dessin.” Et tes mains qui s’agitent dans tous les sens, nerveuse, embêtée. Il paraît lui, à ton contraire, totalement relaxé de cette situation, de ces rapprochements qui s’opèrent, alors tu observes sa postures, ses jambes croisées, sa bière entre les mains, un instant tu te dis que tu aimerais être à sa place, à la bouteille, qu’il tienne ton corps comme il le fait pour la retenir, à lui, après tout, il ne fait que vivre les plus beaux moments de sa vie non ? Quand parfois, dans ces parties, t’as l’étrange sensation d’être complètement novice. “Je vois pas de quoi tu parles, il n’y a pas de problèmes avec Neve.” Le sourire forcé, pour le rassurer, pour te rassurer. Le tic maladroit de replacer une mèche de cheveux derrière ton oreille. “Si j’ai quelque chose à lui dire, je lui dirai, pas besoin de me confier à toi pour que tu joues l’intermédiaire.” Pas dans tes habitudes de faire des confessions, toi, t’accumules, toujours, tout le temps. “T’es suffisamment là dans ma…” Tu te reprends bien vite. “...dans nos vies, et je ne veux pas d’un autre meilleur ami.” Parce que dans l’équation t’as pas oublié qu’il portait le nom de Carvallo. Quel bordel !

Un nouveau soupir, les dernières gorgées que tu avales avec une rapidité déconcertante, profite de ta jeunesse Rosie. “Tu m’excuses mais j’ai envie de danser, je suis venue pour décompresser.” Accordant un sourire à son égard, le gobelet que tu lui tends avant de l’écraser dans sa paume. De nouveau ta lèvre qui se coince entre tes canines, tête légèrement penchée sur le côté, tu t’éclipses enfin, au milieu de la piste, le corps se déhanchant au rythme de la mélodie revisitée par ledit Alex. Le besoin de souffler, le besoin de t’échapper de sa présence hypnotisante, de son regard électrisant auquel tu portes tout de même quelques coups et de ton irrémédiable envie de goûter à ses lèvres, maintenant que vous n’êtes que tous les deux. Danse Rosie, laisse toi transporter féline.


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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Jeu 1 Avr - 10:52

quand tu écoutes rosie, tu comprends.
tu comprends qu'elle se questionne trop.
tu ne peux pas t'empêcher de soupirer. toi, tu ne possèdes pas l'envie de poser des mots sur votre relation. et faut avouer que ses mots, cette question, revèle une forme d'inquiétude. mais de quoi ? que tu puisses te précipiter pour aller voir neve lorsque rosie s'éclipse de l'appartement ? c'était le cas avant, plus maintenant. pas maintenant. c'est toujours à trois, tous les trois. elle devrait le savoir, non ? c'est la première fois que tu te trouves aux côtés de rosie en l'absence de neve. la réciproque ne s'est pas encore produite. j'crois que c'est plutôt toi qui n'a pas envie qu'on se retrouve que tous les deux, avec neve. que tu marmonnes alors. poursuivant ta quête, celle de la déstabiliser pour décrypter les mots qui échouent contre ses lèvres. lèvres que tu préfèrerais capturer plutôt que de l'entendre formaliser des sottises. tu préfères boire, c'est plus fiable. rosie, elle, continue de s'expliquer. et là, tu captes. ah, tu crois qu'on couche tous les deux, sans toi, et qu'on essaye de te le cacher ? que tu lui demandes, cash. toi, tu n'as pas envie de faire semblant, d'utiliser des formulations détournées ou de faire semblant de croire que tu ne comprends pas ce qu'elle sous-entend. il est évident que rosie s'inquiète du fait que tu puisses faire l'amour avec neve, sans elle, et qu'en plus, vous cherchiez à vous cacher pour le faire. c'est absurde. ou pas tant que ça, en réalité. tu ne sais pas. tu ne sais pas quoi en penser, cette situation ne s'est pas produite. c'est tout. suffisant.
tu te permets de la questionner sur la météo actuelle de sa relation avec neve. la vérité ? tu n'aimerais pas que les deux femmes s'embrouillent à cause de vos aventures nocturnes. tu aimes cette complicité. votre facilité à vous aimer, vous faire jouir mutuellement. toi, tu n'aimerais pas que votre histoire cesse à cause d'une incompréhension entre les deux femmes. c'est assurément égoïste mais tu espères que tout soit ok pour les filles. mais la réponse de rosie ne parvient pas à te convaincre. d'ailleurs, tu t'en pinces les lèvres pour t'empêcher d'esquisser un sourire. ouais, t'essayes de te limiter, de te contrôler, pour ne pas la provoquer davantage. elle a l'air perdue rosie, genre vraiment perdue. pourvu que ça passe, qu'elle dépose son besoin de rationalité sur le bord de la route, afin de poursuivre son ascension vers la liberté. et j'en veux pas du rôle de meilleur ami. tu ricanes. toi, un confident ? un pote ? t'es tellement peu fiable. incapable d'assumer un quelconque rôle. depuis que t'as abandonné luna, t'arrives pas à apprécier les sentiments amicaux. ah ça, des potes, tu en possèdes, beaucoup même. mais ça ne va pas plus loin. que de la surface et des faux-semblants. le reste, tu le réserves pour luna. pour le jour, ce jour, où tu trouveras suffisamment de courage pour oser lui faire face.
et rosie s'échappe.
tu n'as même pas le temps de réagir.
elle veut danser ? qu'elle aille danser. elle a besoin de légèreté. tu la fixes, tu ne peux pas faire autrement. tu la fixes mais tu préfères ne pas la rejoindre, ce serait trop rapide. trop facile. tu te contentes de terminer ta clope et d'en rallumer une seconde. des gars, des potes, viennent se poser à tes côtés pour te raconter des conneries. t'acquieses, tu te marres presque. et maintenant ? t'espères juste qu'elle ne va pas essayer de te rendre jaloux en testant tes limites. ça, ça serait immature et tu le sais d'avance que tu ne pourras pas contrôler tes excessives pulsions. mais pourquoi tu penses à ça ?
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Jeu 1 Avr - 15:39


- Où sont tes héros
Au corps d'athlète?
Où sont tes idoles
Mal rasés, bien habillés? -

@lorenzo carvallo
. . . . . . . . . . . . . . .

Et il n’a pas tort dans ce qu’il te raconte. Si bien que ça te perturbe, des sentiments qui, jusqu’à présent, n’avaient pas lieu d’être. Des rapprochements que tu n’avais jamais pensé mettre un jour en pratique, des jeux malsains qui te font douter, de toi, de tes relations, d’elle, de lui, de vous. Jusqu’où seriez vous prêts à aller ? Sans réponse à lui apporter, parce qu’il arrive, d’un claquement de doigt, à te déstabiliser. Ca paraît plus facile quand vous vous retrouvez entre quatre murs, sans le regard des autres sur vous, quand, dans l’intimité, vous laissez vos corps s’emboîter les uns avec les autres. Un simple regard à sa remarque, qu’il enchaîne la deuxième. Pointe d’une jalousie qui ferait vriller ta meilleure amie. Tant de contrôle que tu tentes de maîtriser, la mâchoire qui se serre, les molaires qui s’écrasent entre elles. T’y as déjà pensé, tu l’as déjà imaginé. “Vous faites ce que vous voulez, on s’est jamais rien promis non ?” La réplique est sèche, vexée, soucieuse, jalouse. Qu’ils se voient lorsque tu n’es pas là, qu’elle puisse ressentir ce besoin de te mettre de côté pour profiter d’un instant en sa compagnie, qu’il se joue de toi, qu’il puisse se lasser de ta compagnie. L’habitude bien vite prise de salir vos draps à trois, l’égoïsme de vouloir l’avoir une fois pour toi, elle, lui, tu ne sais pas, tu ne sais plus. L’amitié si forte avec Neve, quand il n’est pas là, à aucun moment l’idée est venue traverser ton esprit de vouloir te rapprocher d’elle, à moins que ça ne soit la peur que quelque chose puisse changer entre vous si tu l’oses. Lorenzo est entré dans vos vies, dans ta vie, tel un cheveux sur la soupe, cheveux que tu n’as pas envie de retirer. “Parfait.” C’est la dernière chose que tu lui as balancé avant de t’éclipser. S’il ne voulait pas du rôle, lequel avait-il alors dans ce trio ?

La musique qui fait vibrer tes tympans, la proximité des corps sur la piste improvisée, des postures cambrées, sourire partagé vers ces partenaires de quelques minutes, combien au juste, dix, quinze, peut-être moins, sûrement plus, rapidement disparu parce que t’es incapable de faire abstraction à sa présence. Déconcertante, déstabilisante, sentiments décuplés. Joie, peine, colère, envie, désir, amusement, déception. T’es perturbée à tel point que ton palpitant se mette à suivre le rythme effréné de la mélodie. Entre tes lippes, longue tige roulée de tabac et d’herbe venue s’y loger, partage amical des substances qui t’élèvent, t’apportent cette légèreté que tu mérites, que tu cherches à acquérir. La fumée recrachée au plafond, tu le calcines, t’en as besoin. Danse aléatoire, des phalanges qui viennent se poser sur tes hanches, de ton dos que tu viens coller contre le torse humide du partenaire. Tes mains glissant le long de ton corps, sensuel, lascive mais ô combien inexpérimentée, la dernière fois tu étais avec Luna, et ivre ! Lèvre inférieure éternellement coincée entre tes canines, le regard, doux mélange coquin et joueur, la silhouette de l’espagnol à laquelle tu ne peux te défaire quand enfin, tu lui fasses signe de te rejoindre, le menton légèrement redressé, le murmure inaudible d’un “Viens.” Qu’il pourrait facilement lire tant tu l’articules.


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Lorenzo Carvallo
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Lorenzo Carvallo
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id card : arón piper @labxnairs.
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trigger warning : tw joués : mère bipolaire, dépression, alcool, drogue, sexualité.
pronom : il.
âge : vingt-quatre années d'errance.
statut civil : en perdition. tu vogues dans les eaux des relations sexuelles. des passions saisissantes. les pulsations d'un coeur éphémère. tu évites les catégorisations. tu rejettes les questionnements infini. tu préfères l'émotion provoquée par l'instantanéité d'une relation.
orientation : les femmes, surtout des âmes. des yeux océaniques. un rire envoûtant. une silhouette dansante. un rien. un rien provoque des palpitations dans ton intérieur qui succombe avec facilité.
occupation : dessiner. émouvoir. faire vibrer l'encre. parcourir les peaux dénudées. passionné, tu es devenu tatoueur au sein de ton propre salon. l'autonomie et l'indépendance. liberté professionnelle.
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Ven 2 Avr - 11:26

est-ce que ça va ? tu n'es pas certain de connaître la réponse. tu fixes rosie. elle est perturbée. elle te pose des questions. tu te poses des questions auxquelles tu ne désires pas répondre. fin de la discussion ? fin de la discussion. c'est mieux de s'en arrêter là. pourquoi maintenant, à ce moment-là ? vous êtes en soirée. c'est cool, détente. enfin, c'est comme d'habitude quoi. tu picoles. y'a des mecs sympa. des potes. de l'herbe qui tourne. c'est ok, c'est basique. tu n'as pas envie que rosie vienne perturber cet équilibre en injectant dans ton esprit de contradictoires pensées. tu préfères la regarder s'éloigner. qu'elle aille danser, c'est mieux. elle va lâcher la tension, la pression. et toi, tu vas pouvoir terminer ta seconde clope et la bière que tu tiens encore dans les mains. sa manière de se déplacer t'attire. vraiment ? là, ce soir, t'aurais du mal à supporter que d'autres personnes gravitent à ses côtés. c'est con, parce que tu la partages bien avec neve. enfin, c'est plus neve et rosie qui se partagent ton corps. enfin, tu crois. tu secoues ton visage, ce n'est pas le moment. ce n'est toujours pas le moment de t'encombrer l'esprit. les gars te font rire. ils débitent cinquante conneries par minutes. les joints qui circulent sont forts. en soi ce soir, y'en a pleins. pleins de femmes. pleins de corps. de possibilités. de tentations. mais toi, tu ne fonctionnes pas de cette manière. tu n'es pas au supermarché. t'as du mal à accoster. tu préfères qu'on vienne vers toi, qu'on te choisisse. mais ce que tu préfères, plus que tout, ce sont les jeux de regard. c'est excitant, exaltant. attirant. t'aimes être attiré. captivé. hypnotisé. et ce soir, rosie, c'est ce qu'elle fait avec toi. même si faut avouer que tu soupires lorsque son corps trouve celui d'un inconnu. c'est qui ce mec ? que tu demandes déjà aux gars. la réponse ne te convient pas.
tu ne le connais pas.
tu ne le maîtrises pas.
tu ne peux pas t'empêcher de te dire que rosie tombe dans ce que tu détestes. la facilité. la provocation. t'as presque envie de grogner. si ta réaction est excessive ? tu t'en moques. tu t'en moques parce que tu ne cherches pas à contrôler cette désagréable sensation qui s'invite dans ton organisme. de la jalousie ? c'est plutôt une vive tension. personne ne peut s'immiscer sur ton territoire. oui, c'est ainsi que tu le conçois. ce soir, rosie est tienne. c'est d'une évidence. d'ailleurs, quoi ? elle s'est éloignée. elle s'est rapprochée. elle te fait un signe. à qui, à toi ? tu soupires. ta vision s'est brouillée. tu ne possèdes pas l'envie de lui accorder ce qu'elle exige. tu préfères terminer cul sec ta bière, la reposer brusquement sur la table et disparaître.
tu disparais.
tu t'éloignes.
tu t'échappes pour venir trouver l'air frais de l'extérieur sur le balcon. ce qui vient de se produire est anormal. ce n'est pas toi. ça ne peut pas être toi. qui s'emporte aussi rapidement ? tu souffles. tu attrapes avec maladresse ton paquet de tabac pour te rouler une énième cigarette. tu y parsèmes de l'herbe. une grande quantité. ça va juste te servir à ralentir les pulsations de ton palpitant qui vient de te prouver qu'il n'est pas toujours contrôlable. vas-y, ça te saoule. t'es pas venu pour te prendre la tête. sauf que depuis qu'elle est là, y'a tout qui dérive. ça va trop vite. tout va trop vite. t'aimes pas ça. tu ne peux pas aimer ça.
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Rosie Byers
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âge : l'année de tes vingt-trois ans sur le point de s'éteindre.
statut civil : ce besoin de sentir cette liberté dans chacun de tes pores. Célibataire à la pensée prise. La fermeté de ses bras et la douceur de ses caresses. Des relations qui ne durent jamais longtemps, parce tu préfères t'échapper plutôt que tenter.
orientation : des hommes avec qui tu as découvert ta sexualité, peut-être des femmes, jusqu'au moment où tu te surprends à laisser traîner des phalanges sous la broderie de ton sous-vêtement. Prise au piège dans un doux trio.
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Ven 2 Avr - 16:23


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@lorenzo carvallo
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Un mal que tu vois pas, que tu comprends pas. Le corps qui se dandine, plus lascivement, plus facilement, au fur et à mesure que les substances illicites se font un chemin jusqu’à ton cerveau. C’est léger, ça te détend, des petits fourmillements jusqu’à la pointe de tes doigts, sensation d’apaisement que tu sens se faufiler dans ton être. Passion pour la danse, plus facile cependant d’effectuer les mouvements sensuels lorsque t’es enfermée chez toi, bouteille vide, fumée gravitant au plafond, quand leurs regards se posent sur toi, avant qu’elle ne vienne t’accompagner, qu’elle ne déboutonne ta chemise, poitrine apparente, qu’il se raidit sous la vue que tu lui offres, à moins que ça ne soit celle que vous lui offriez en vous déshabillant ? Tu sais pas, tu sais plus, ça se mélange, ça devient compliqué de partager, encore.
Lui tu le quittes pas, entouré de ces garçons, simples connaissances pour ta part, des noms qui n’arrivent pas à te revenir, des visages pourtant connus pour certains. Chaleur ambiante, l’humidité à la naissance de ta nuque quand tu passes tes phalanges dans tes cheveux pour les remonter en queue de cheval manuelle. Un rire qui s’échappe de ta gorge lorsque ton partenaire se fait plus insistant. Encore une danse. Mais c’est déjà l’envie qui s’en est allé lorsque tu vois l’espagnol se retirer, prendre la direction du balcon. Qu’est ce qui lui prend ? Les sourcils qui se froncent, l’incompréhension, son air pourtant détaché, il t’a pourtant bien fait comprendre que ta personne ,si ce n’est juste pour partager une partie de jambes en l’air, il semble en avoir que faire.

La soirée, c'est à l'intérieur qu'elle se passe.” La raison, ou la stupidité de ne pas arriver à passer une soirée festive parce qu’il est là, te pousse à le rejoindre sur le balcon. Quelques corps qui y sont entassés, des mains qui se baladent sur les robes de ces demoiselles. Ça te donne chaud, à moins que ça ne soit le joint calciné trop vite qui commence à te faire vaciller. Pas l’habitude d’y aller si franchement avec l’herbe. “Pourquoi tu veux pas danser ?Avec moi. Presque vexée, pour ne pas dire humiliée qu’il ait refusé. Les coudes qui viennent s’écraser contre la rambarde, le regard vers l’horizon. Déception que de te rendre compte qu’il pourrait s’en foutre de toi lorsque vous êtes en public. “Plutôt que de faire le piquet, on est là pour s’amuser nan ?” Le palais qui s’assèche, un volte face, tes reins qui épousent le fer forgé quand un sourire apparaît sur ton visage. Forcé. “Tu me diras.” Les épaules qui se haussent. “En dehors de…” Ca sort pas, ça veut pas, parce que t’as beau avoir chercher ce que tu pourrais mettre sur votre relation, t’es incapable de pointer juste. “On se doit pas grand chose. On est rien l’un pour l’autre.” T'as un souffle, l'esquisse d'un rire qui se prend la fuite de tes lèvres. T’espérais lui faire mal mais la réalité est bien différente, parce que la pique, c’est dans ton palpitant qu’elle s’enfonce. Et tu fuis son regard, tu pourrais même fuir tout simplement mais t'as ce besoin malsain qu'il te fasse ressentir cette douleur, parce que plus il est exécrable, plus tu t'accroches, pourquoi ?



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Lorenzo Carvallo
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occupation : dessiner. émouvoir. faire vibrer l'encre. parcourir les peaux dénudées. passionné, tu es devenu tatoueur au sein de ton propre salon. l'autonomie et l'indépendance. liberté professionnelle.
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· Re: i feel my body remains tense (lorenzo) Lun 5 Avr - 9:23

quel con.
sérieusement, quel con.
tu fixes l'extérieur, l'horizon assombri. tu ignores les personnes qui t'entourent. cette réaction est ridicule, ta réaction. depuis quand te laisses-tu atteindre par les autres ? c'est toi, toi qui contrôle et qui maîtrise. rosie n'a pas le droit de provoquer de telles sensations dans ton organisme. de la jalousie ? t'en ricane nerveusement. ce n'était rien. rien. t'as compris ? sérieusement, calmes-toi mec. tu fais pitié. tu fais toujours pitié lorsque tu te comportes de cette manière. et pourtant, t'as juste envie d'exploser et de te casser. c'est toujours la même chanson lorsqu'il s'agit d'échapper à ce que tu ressens. tu craches, tu cries ou tu frappes ; puis tu te casses. qu'est-ce que tu sais faire d'autre ? fumer. ouais, fumer tu peux. mais comprendre tes émotions et les exprimer ? ah ça, jamais. vraiment pas.
et une voix, sa voix.
tu ne te tournes même pas pour la regarder. de quoi, la soirée c'est à l'intérieur ? tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un rictus sur le coin de la lèvre. tu te moques de ça. à l'intérieur, l'extérieur. la soirée, c'est là où tu décides d'aller. le lui dire ? non. non, tu ne possèdes même pas l'envie de dépenser de la salive pour. faut se calmer, fumer. souffler la toxicité. mais pourquoi est-elle encore là ? pourquoi continues-t-elle de te chercher ? tu as envie de grogner, de la pousser et de la rejeter. mais en même temps, tu te sens captif. attentif à ses mots. tu ne comprends pas. tu ne comprends rien. son indécision, sa perdition. tu ne peux d'ailleurs pas t'empêcher de rire lorsqu'elle ajoute que vous n'êtes rien l'un pour l'autre. alors que tu te tournes, tu la regardes et tu plonges ton regard dans le sien. c'est intense, presque assourdissant. l'électricité est perceptible. t'es convaincu que n'importe quel idiot présent à cette soirée le réaliserai. n'être rien pour elle ? ce n'est pas ce que rosie te fait ressentir lorsque vous faites l'amour. ce qu'elle t'énerve, ce soir. pourquoi tu me le rappelles ? je le sais. sans neve, nous ne sommes rien l'un pour l'autre. si c'est dur ? évidemment. et tu le sais. c'est volontaire. elle te touche, tu piques. tu piques sur sa faiblesse, précédemment exprimée. mais quel con. quel con tu es. et tu reprends appui contre le mur, le regard perdu dans l'horizon. tu préfèrerais déposer tes lèvres sur les siennes plutôt que de lui faire croire qu'elle est insignifiante.
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