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 (anna), feels like home.


Mirza Parveen
ADMIN ☆ never be royals.
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Mirza Parveen
lost and insecure
messages : 108
pseudo : sweet poison (anaïs).
pronom irl : elle.
id card : riz ahmed (kidd)
personnage : permanent
multicomptes : julian (oliver jackson-cohen).
(anna), feels like home. Tumblr_inline_pow42maUmm1uicdr7_540
nbre de mots : 700 en moyenne.
disponibilités : disponible.
trigger warning : tw joués : deuil, cancer, adultère, abandon. je ne veux pas jouer : cruauté animale, inceste, sexe explicite.
pronom : il
âge : trente-huit ans, la crise de la quarantaine qui approche, lentement mais sûrement.
statut civil : veuf, mari décédé il y a quelques années, il n'a pas encore vraiment réussi à s'en remettre.
orientation : bisexuel, assumé, mais non accepté par les siens, tant pis, il a trouvé sa place ailleurs.
gif : (anna), feels like home. Tumblr_inline_polddj5LP11uicdr7_250
occupation : psychiatre, il écoute, il conseille, il essaie d'aider aux mieux ceux qui viennent chercher de l'aide auprès de lui.
habitation : maison 220, cheeky road.
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· (anna), feels like home. Lun 5 Avr - 18:46

feels like home. | @Anna Crawley
Les enfants n’étaient pas là ce soir, ils étaient partis passer la soirée chez leurs grands-parents. Les parents de Sebastian, évidemment, parce que les siens à lui, ça faisait des années qu’il n’avait pas entendu parler d’eux, depuis qu’il était parti de la maison familiale, poussé vers la sortie par des parents qui n’avaient pas été capables de l’accepter comme il avait été. Il ne voulait plus en entendre parler de ses parents de toute façon. Sans doute que quitter le domicile familial avait été la meilleure décision qu’il avait pu prendre dans sa vie. Adolescent, il l’avait parfois regretté, alors même qu’il avait passé des nuits dans la rue et qu’il avait bien souvent cru qu’il allait devoir abandonner le lycée, qu’il ne ferait jamais d’études et qu’ainsi, il devrait renoncer à une partie de ses rêves. Il avait eu de la chance, il avait eu des amis sur lesquels il avait pu compter et on avait fini par le sauver de la rue et lui offrir un avenir. Alors aujourd’hui il n’avait aucune raison de regretter ses choix. Au moins, il avait été libre de faire ce qu’il voulait de sa vie et d’aimer qui il voulait. Il avait pu épouser Sebastian et avoir une belle histoire avec lui. Un mariage qui n’aurait jamais été accepté par sa famille. Maintenant, Sebastian n’était plus là, il avait été emporté par un cancer, quelques années plus tôt. Sans les enfants, sans Sebastian, la maison, elle était incroyablement silencieuse. Il aurait pu se dire que ça allait être reposant, Mirza, mais au final, c’était surtout un peu stressant. Avec trois enfants à charge, même si l’aînée de la fratrie était assez grande pour faire sa vie, la maison était rarement calme, mais au moins y avait de la vie et ça avait un côté rassurant.

Heureusement, il n’avait pas prévu de passer la soirée seul, Mirza. Il y avait Anna qui devait venir. L’occasion de passer un bon moment entre amis. Une fois son dernier client parti, il avait rapidement fait un coup de ménage ne brun, ramassant un peu tout ce qui traînait au quatre coins de la maison, parce qu’évidemment, ce n’était pas les enfants qui l’auraient fait avant de partir. Il avait tout remis en ordre, il avait pris sa douche et puis il s’était posé dans le canapé, le temps d’attendre son amie. Il avait zappé sur les programmes de la télévision, sans vraiment rester accrocher à quoi que ce soit en particulier. La sonnette de la porte fut comme une libération alors pour lui. Anna venait d’arriver, ce qui, indéniablement allait rendre la soirée beaucoup plus passionnante. Il quitta son canapé pour aller ouvrir la porte à la brune. Lui offrant son plus beau sourire, suivi d’une accolade pour la saluer. « Hey. » Il s’écarta ensuite de devant la porte pour qu’elle puisse entrer, avant de refermer la porte derrière elle. « Comment ça va ? » Il demanda, première entrée en matière pour prendre des nouvelles, même s’ils avaient eu l’occasion de se parler, un peu plus tôt par message, le temps d’organiser cette soirée entre amis. « Tu connais la maison, fais comme chez toi. » Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici, alors elle pouvait se mettre à l’aise. Sa maison était un peu la sienne aussi, après tout, il le lui devait bien, puisqu’elle l’avait souvent aidé, quand ils avaient été jeunes et que lui, il n’avait plus eu de maison, parce que ses parents se fichaient bien de savoir ce qu’il devenait, quand il avait décidé de partir. Anna, elle s’était toujours souciée de lui plus que sa propre famille ne l’avait fait. Au moins, il avait gagné au change le brun, parce qu’Anna, elle avait toujours tout accepté de lui.
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Anna Crawley
in the lane, snow is glistening
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Anna Crawley
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pseudo : asteria.
pronom irl : elle
id card : mandy moore
personnage : permanent
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nbre de mots : variable, environ 500 mots (+/- selon l'inspiration du moment).
code couleur : #07A8BD
disponibilités : enzomirzadelilah
pronom : elle
âge : (trente huit printemps) c'est au petit matin du 28 mars 1983 que des cris stridents ont résonné au sein de la Cheeky Medical Clinic de Brackendale.
statut civil : (en instance de divorce) brisée et humiliée par celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie et accessoirement, le père de son fils (Louis, 18 ans).
orientation : (hétérosexuelle) en dépit du dégoût que lui provoque son futur ex-mari, son cœur et son corps sont indéniablement attirés par la gent masculine.
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occupation : (propriétaire du crabapple cafe) le salon de thé de la ville depuis... toujours. Sa petite entreprise, c'est son deuxième bébé. Elle l'a rêvée, pensée, créée et fait fructifier. C'est aujourd'hui un lieu incontournable de la ville, réputée pour sa grande variété de thés et ses petites délices faits maison. N'avez-vous pas entendu parler de ses madeleines au thé matcha ?
habitation : (cheeky road, #023) grand cottage au charme anglais.
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· Re: (anna), feels like home. Mer 7 Avr - 16:37



- feels like home -
@Mirza Parveen
. . . . . . . . . . . . . . .


Une odeur inhabituelle vint me titiller les narines, alors que j'observais calmement les arbres danser avec le vent. Cette odeur me questionna d'abord, puis l'insidieuse se mit à m'irriter le nez. Je sortis brusquement de mes pensées. Merde, le four ! me lançai-je à moi-même en fonçant vers la cuisine ; une fumée grisâtre s'échappait du four. J'attrapai une manique à la volée, éteignit la bête et ouvrit brutalement la porte. J'eus l'impression que les gonds allaient sauter mais force fut de constater que cet électroménager valait son pesant d'or. Je tirai la grille hors de l'habitacle pour le déposer dans l'évier. Je constatai avec désarroi que la dinde avait revêtu un manteau noir charbon et qu'il ne restait de la sauce que des vestiges. Je soupirai, agacée par mes nombreuses absences ces dernières semaines. Ces derniers mois, devrais-je dire, depuis la découverte de la double vie de Caleb. A l'époque, je pensais naïvement que tout irait mieux une fois le choc passé. J'avais clairement sous-estimé la puissance des conséquences traumatiques de cette soudaine descente aux enfers. J'allais mieux, la haine s'était atténuée (atténuée, pas effacée) et j'envisageais enfin de vivre une autre vie. Mais je gardai encore de vives séquelles de cet abandon, sans doute décuplé par l'empathie de mon fils de 19 ans. Et alors que ma tête était prête à exploser de devoir feindre d'aller bien devant tout le monde, une nouvelle rencontre m'apporta une étrange bouffée d'air frais. Une bonne nouvelle, en somme, qui ajouta cependant une nouvelle préoccupation dans mon esprit déjà plein à craquer. Un combo parfait pour 1. sombrer dans la dépression ou 2. se perdre constamment dans ses pensées. J'avais opté pour la seconde option, plus douce. Une fois encore, je m'étais laissée aller à quelques songes. Cette fois, c'est la dinde qui en avait pâti. C'était accessoirement le repas que je voulais amener chez Mirza ce soir. Nos enfants respectifs avaient quitté le nid pour la soirée, et ni lui ni moi n'avions envie de nous morfondre sur nos canapés. Il avait alors eu la bonne idée de m'inviter chez lui et je m'étais empressée de lui promettre un repas digne de ce nom. De toute évidence, c'était raté. Je regardai l'heure : il était plus de dix-neuf heures. Il était trop tard pour entamer de nouvelles préparations. Je pris alors une terrible décision, dans le plus grand des silences.

J'arrivai une demi-heure plus tard chez mon ami, les bras chargés. « Si on oublie que j'ai failli faire cramer la maison, tout va bien. » répondis-je en entrant dans cette maison que je connaissais si bien. Mirza ferma la porte derrière moi et j'attendis qu'il me regarde pour lui tendre le repas. « Tadaaaa ! » lançai-je fièrement en découvrant les sacs cartonnés d'un petit fast food. « Ne me juge pas. » plaisantai-je avec ironie. Tous ceux qui me connaissaient suffisamment savaient que je ne me rendais jamais dans ce genre de "restaurant" mais à situation exceptionnelle, décision exceptionnelle. Après tout, ça ne devait pas être si horrible que ça ! « Et toi, ça va ? » finis-je par m'enquérir en accrochant mon manteau dans la penderie.

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· Re: (anna), feels like home. Mer 21 Avr - 11:38

feels like home. | @Anna Crawley
Passer une soirée entre amis, il n’y avait rien de mieux pour se remettre un peu de déceptions de la vie. Anna et lui, ils avaient de quoi faire de ce côté-là. Elle avait été trompée par son mari, une si longue et belle histoire, gâchée par un homme incapable de penser avec autre chose qu’avec ce qui lui pendait entre les deux jambes. Connard fini, d’après Mirza qui évidemment, se rangeait du côté de son amie. La question ne se posait même pas dans le fond, même si elle n’avait pas été sa meilleure amie, ça aurait été logique de prendre son parti plutôt que celui de l’homme l’ayant trompée. Lui de son côté, son mariage aussi était arrivé à son terme, dans des conditions bien différentes. Il n’y avait pas eu de trahison, pas de rancœur, pas de colère. Son mari à lui, il était mort d’un cancer. Un combat qu’il avait mené jusqu’au bout avec beaucoup de force et de détermination, mais il avait perdu la bataille. Il était veuf alors le brun et c’était une tragédie sont il se remettait difficilement. Il avait bien tenté de se remettre en selle, histoire recommencée avec celle qui avait été l’un de ses premiers amours, mais cette histoire là aussi elle s’était terminée. Avec rancœur et colère cette fois. Ce n’était pas lui qui avait été trompé, mais c’était lui qui, contre son gré, s’était retrouvé à être l’amant au milieu d’un mariage. Une position dont il ne voulait pas Mirza. Si elle lui avait parlé de son mariage, c’était évident qu’il ne se serait rien passé entre eux. Il était trop à cheval sur ses principes pour ça et d’une certaine façon, ça le faisait culpabiliser vis-à-vis d’Anna, qui elle avait été trompée par son mari. Il ne voulait pas briser un mariage, comme celui d’Anna avait pu l’être.

Il avait fait ce qui lui semblait juste alors Mirza, il avait mis un terme à cette relation et même si ça lui faisait mal au cœur, parce qu’il s’était attaché à elle, il savait que ça avait été la meilleure chose à faire. Il regrettait qu’elle soit mariée, il regrettait qu’elle lui ait menti, mais il ne regrettait pas sa décision Mirza. Ça faisait ma au cœur, c’était une déception de plus dans sa vie, mais au moins, il pouvait se rassurer en se disant qu’il restait accroché à ses valeurs, toujours aussi droit dans ses bottes. Ce soir, les enfants n’étaient pas là, alors c’était le moment idéal pour passer une soirée avec Anna et laisser un peu les tracas quotidien de côté. Ils en avaient vraiment besoin tous les deux. Il lui ouvrit la porte avec un grand sourire Mirza, content de la retrouver. La soirée serait forcément plus agréable en sa compagnie que seul chez lui, à zapper sur les chaînes de télévision sans savoir où se poser. « Si c’est juste failli, ça va. » Il répliqua à l’adresse de la brune. Ce serait quand même dommage qu’elle perde sa maison dans les flammes. Il lâcha un rire en récupérant les sac de fast-food qu’elle avait rapporté. « On va dire que c’est exceptionnel venant de toi, alors promis, pas de jugement. » Les écarts de conduite comme ceux-là, ils étaient pardonnables, lui non plus, il n’était pas trop branché mal-bouffe, mais de temps en temps, ça ne faisait de mal à personne. « Ça va. » Il répondit dans un haussement d’épaules avant de se diriger vers le salon pour aller poser les sacs sur la table. « Tu veux boire quelque chose ? » Il demanda, prêt à aller sortir les bières du frigo, ça devrait assez bien se marier avec le repas, après tout.
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Anna Crawley
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· Re: (anna), feels like home. Jeu 29 Avr - 19:20



- feels like home -
@Mirza Parveen
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« Si tu me prends par les sentiments... » Une soirée bière et fast-food entre amis, quoi de meilleur pour commencer dignement une soirée sans enfants ? Louis était la prunelle de mes yeux, bien sûr, mais il était rare que je m'accorde du temps pour moi ces derniers mois. Et puis, mon bébé avait 19 ans. Il pouvait largement se passer de sa mère, le bougre. Je m'installai dans la cuisine, à l'aise comme chez moi, tandis que Mirza décapsulait les bouteilles de houblon. Je glissai ma tête dans mes mains et me frottai les yeux, irrités par la fumée qui s'était dégagée du four, en poussant un bruyant soupir de soulagement. Cela put paraître bizarre, mais ce relâchement me fit un bien fou. « Excuse-moi, ce n'est pas très classe ! Mais si tu savais comme ça me fait plaisir de relâcher un peu la pression. » Je m'étirai un peu, me secouai généreusement le corps comme un moineau en pleine baignade. « Allez, reprends-toi un peu Crawley ! » m'assénai-je comme un avertissement. Je me redressai, sous les yeux étonnamment peu surpris de mon ami, et attrapai la bière qu'il me tendait. « A nous ? » proposai-je de trinquer égoïstement. Après tout, nous avions tous les deux vécu des histoires pas très drôles et il était temps (et même pas trop tôt) de nous souhaiter de meilleurs jours. Bien évidemment, ma situation avec Caleb n'était en rien comparable à l'horreur qu'avait vécu Mirza. J'admirais mon ami pour la droiture et le courage dont il avait fait preuve jusqu'au dernier souffle de l'amour de sa vie. De son vivant, jamais, je ne l'avais vu flancher. Sans doute s'était-il donné pour mission d'être le phare dans la tempête que traversait son bien-aimé Sebastian. Et il l'avait été. Même s'il en doutait, il l'avait été. A mon petit niveau, j'avais essayé d'être un maximum présente à ses côtés. S'il était périlleux de trouver le juste milieu entre soutenir les garçons et éviter de s'imposer dans les derniers moments atroces qu'ils vivaient, j'avais pris le risque de rester. De ne pas fuir, comme beaucoup l'avaient fait. La souffrance entraine la peur et la peur entraine la fuite. Pour l'avoir vécu toute sa vie, Mirza connaissait par cœur ce schéma. Moi, à une échelle bien inférieure, je le découvrais tout juste. Aussi étonnant que cela puisse paraître, certaines personnes ; des connaissances, mais aussi certains membres de ma belle-famille (que je considérais comme une extension de la mienne) avaient pris le parti de celui qui avait brisé mon cœur et anéanti notre foyer. Le choc d'entendre des paroles culpabilisantes, alors même que j'étais celle qui avait été humiliée, avait eu l'effet d'un séisme. J'étais tombée de mille étages. Et puis, le temps et la bienveillance de certains, Mirza en tête de liste, m'avaient fait prendre conscience d'une chose : c'était un mal pour un bien. Ces bourreaux ne méritaient pas que je leur accorde la moindre importance. Chaque jour, je me le répétais. Chaque jour, je l'assimilais un peu plus. Et des soirées comme celle que nous entamions avec mon ami étaient de vrais boosters de confiance. Je le regardai, pleine de reconnaissance et d'admiration, et nous trinquâmes.
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· Re: (anna), feels like home.

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