Liora › Âme illuminée façon ciel étoilé

Liora Keohaneft. Natalie Portman

âge, lieu de naissance Premier chapitre qui s'écrit à Brackendale. Un jour Brackendale, Brackendale pour toujours. Comme une malédiction silencieuse. S'enterrer dans le caveau de ces montagnes en barreaux de prisons. 37 ans à perpet dans ces hautes tours. Sentence glacée qu'elle accuse, le dos voûté.

nationalité Façonnée dans l'air brumeux de Brackendale, le Canada gravé dans le sang et les papelards. Couché près des origines endormies, l'Israël qu'elle n'a pas connu si ce n'est dans les récits remplis de pudeur de sa mère.

occupation $$$$, négociations gagnées auprès de son époux. Incapable de se murer dans le rôle d'une femme au foyer attendant son mari avec un tablier. Caprice mené férocement pour gagner gain de cause et avoir une place importante dans l'hôtel acheté avec la fortune de leurs familles respectives. Liora l'a rénové avec passion et ferveur, peut-être dans le but de se voiler la face. Déserter le foyer. Elle est aujourd'hui l'heureuse propriétaire du EXECUTIVE SUITES HOTEL & RESORT, SQUAMISH., une passion plus qu'un gagne-pain vu la fortune que possède sa famille et son époux.

statut civil Mariage de raison. Mariage pécunier. Deux familles qui s'unissent dans un seul même but : régner. Gagner. Quelque rendez-vous galants avant le fatidique. Mais rien n'efface le faite qu'elle a épousé un parfait inconnu à l'allure des perfections dont sa famille rêvait. Mais pas elle. Tout ce cirque n'a jamais été son rêve. La voilà, mariée à ce beau parti venu d'Irlande qu'elle essaie d'aimer autant que le spectre des passés mourrant.

orientation sexuelle Les regards qui se sont toujours posés sur la gente masculine. Ses partenaires se comptent sur les doigts de la main, ne lui laissant que les souvenirs des désirs érodés, pensées lancinantes d'un amour avorté. Mort trop jeune. Regretté dans les jours de nostalgies.

situation familiale Des parents en étau, l'aura lourde et pesante toujours au dessus de son épaule. Epée Damoclès qui surveille ses faits et gestes, encore et toujours, l'exigence en toute tendresse. Un père colosse de l'immobilier, une mère mondaine, grande figure des hautes sphères, reine d'un foyer glacé. Amputé : jumeau tant aimé dans les limbes. Déchirure abrupte d'une mort encore sans explication, sans faits. Deuil qui brûle, dévore encore. Yoav, la plainte silencieuse des larmes acides qui rongent les cils. Yoav, ce frère, seule source de tendresse.
Puis dans le quotidien fait de faux et de vrai, Anatole Keohane, époux homme d'affaire qu'elle a appris à aimer avec le temps. L'amour raisonné mais sincère, celui que l'esprit façonne quand le coeur s'endort en balbutiant un autre nom. De cette union, un enfant. Unique et choyé, le miracle d'une conception capricieuse parfois torture. La victoire après tant de batailles. Tant de pertes aussi. Yoav Slevin Keohane, fils adoré de 3 ans.

à brackendale depuis Depuis son premier cri. Depuis le début de la fin. Pas un choix, terre natale imposée mais si elle pouvait tout refaire, tout réécrire, sûrement qu'elle sera encore en ces contrées, le coeur niché dans des espoirs vains, vague à l'âme.

Mirage doux, d’un sourire toujours emprunt de volonté, d’envie de faire plaisir aux autres. Quitte à s’oublier, cœur et corps docile. Imprégnée de cette fragile timidité qui la rend parfois muette, effacée mais qui s'estompe une fois qu'elle connaît mieux, que l'appréhension s'étiole. Fille invisible qui a appris très jeune à ne pas prendre de place, à ne pas se faire remarquer et à suivre les désirs de ses parents. Elle cherche dans l'imaginaire évasion et échappatoire, préférant les illusions aux réalités douloureuses. Si elle se perd dans ses pensées, dans son monde, Liora est toujours prête à découvrir ceux des autres ou à inviter ceux qui le veulent bien à errer dans le sien. Parce qu’elle a le cœur émietté par les solitudes que son être cherche à éviter, désespoir ourlé autour de ses émotions. Alors ça s’accroche vite et fort pour déjouer les silences qui font mal. Petite fragile au grand cœur en apparence mais la donne change quand elle sort des clous, des cases où on l'a forcé à se coincer. Le sang bouillonne et les mots se déroulent sur sa langue, acerbes et tranchants. Volcan éteint qui sait se réveiller dans ses instants perdus, quand l'émotion la prend trop en grippe. Quand l'érosion des colères ne sait plus être silencieux, étouffé. Sa douceur se fait parfois écrasée par le poids des rancoeurs et des rebellions, ceux qu'elle essaye de planquer et effacer mais qui restent là. Au travers de la gorge. Plantés dans le coeur.

WINTER WONDERLAND

pseudo, prénom badbone.

âge, pays la 30taine ; sur une île.

type de personnage () prédéfini () scénario (x) pré-lien () inventé ; made by @Lesley Childers .

personnage (x) permanent () éphémère.

comment as-tu connu le forum ? sur le discord des rpgistes.

crédits bambieyes.

autres Ce fofo tellement beau et qui apaise, on en a besoin en ce moment nan ?

'cause when I'd fight, you used to tell me I was brave.

I. › Enfance brume, se perdant dans les vapeurs d'une perfection infligée. De l'apparence jusqu'aux personnalités façonnées, gommées pour avoir ce résultat reluisant. Froid stérile qui entoure les corps chétifs, les seules mains qui caressent, cajolent sont celles des nourrices qui défilent. Jamais aucune ne reste assez longtemps pour que les liens se tissent car Reine Mère refuse que les enfants s'attachent, que les émois entachent l'enveloppe lisse qu'elle tente de tisser autour de ses enfants. Et pourtant, le coeur chérubin, à chaque fois, se languit et pleure les tendresses lucioles dans cet océan de vide. Néant des hautes sphères, quand le paraît compte bien plus que l'essence des relations. Yoav et Liora se sentent seuls.
II. › Elle rêve, Liora. S'évader des prisons construites dans cet imaginaire qui ne trouve aucune limite, aucun barreaux. Dans ce monde immense, elle est libre. Libre d'être ce qu'elle veut, de dire ce qu'il lui plaît, de montrer son émotion abrute et sincère. Une obsession s'empare d'elle, de cette magie qui lui met des étoiles plein les yeux : la pâtisserie. Gourmandise travaillée à bout de doigts, naissance de nuages gonflés et sucrés à partir de brouillard de farine. Ca l'émerveille toujours. Alors dans le plus grand des secrets, dans le ventre de la cuisine, Liora pâtisse avec le vieux chef cuistot de la famille pendant que Yoav fait le guet.
III. › La main nouée autour de la sienne. Collier de doigts qui la sauve des affres des solitudes. Chaleur humaine qui chasse les hivers de tendresses mortes. Yoav, l'écrin de ses espoirs, le souffle des jours sans soleil. Il brille, astre solaire, rit et chatouille. Dessine des sourires sur ce visage pâle qui a mangé d'affection. Il aime en silence et en bruit, libre électron qui n'a pas peur de faire des pieds et des mains. Il l'entraîne dans ses jeux, dans ses rebéllions, dans ses envies d'exister plus fort. Liora le suit, lui. Yoav, son contraire et son tout. Yoav, son filet pour ne pas sombrer. Jumeau fusionnel dans l'adversité. Elle vit, Liora, son existence contre celle de son frère jumeau. Coeur contre coeur. Pouls contre pouls.
IV. › Fée fragile au regard si grand qu'on voit son coeur à travers. Les pupilles auréolées de constellations, intriguées et impressionnées devant l'inconnu. Devant l'immensité qu'elle ne saisit pas, Liora. Toucher du bout des doigts l'interdit de deux mondes qui rentrent en collision. Lui, Lesley. Il lui est tombé sur le coin du coeur comme une bombe à retardement. Attentat qui la souffle. Des fracas de sa personnalité aux champs de batailles qui grouillent en lui avec ce brouillard de dangerosité qui l'habille comme le diable se pare d'ombres. Parfois, il faisait sombre, il faisait froid mais elle restait contre lui. A voir les invisibles que les autres ne voient pas, le voir lui, tout entier et vaincre ensemble les silences souffreteux, les gouffres entre leurs mondes. Lesley, il a branché l'électricité dans son coeur de fée, a donné la lumière à tout ce village fantôme qui vivait en elle. Allumant une flamme qui n'avait jamais exister. Âme enfin illuminée façon ciel étoilé, elle brillait Liora, osait, parlait la langue des rebellions tout en cachant son plus grand secret : cette relation. Aussi belle qu'intense. Coupante, couverte de mines et de volcans mais elle y était heureuse. « Je suis si étonnée que tu aimes m'aimer » Si heureuse, quittant sa peau de fille invisible. Lesley, il la voyait.
V. › Hémorragie de l'émotion. De ces barbelés autour du coeur, écorchant, fissurant de perforation en perforation. La conjuration abrupte et maudite, lettres infernales : Mort. Deuil. Yoav dans les vapeurs des limbes, arraché cruellement à ce coeur qui battait à l'unisson avec le sien. Les explications sont minces. Insuffisantes pour éponger le chagrin violent. Pour consoler la brisure des mondes disloqués. Ne pas arriver à se contenter des « Je ne sais pas » qui parjurent son être, son essence. Lesley dans le lot, autant tempête d'orages qu'apaisement à bout d'ailes fatiguées. Liora n'arrive plus à porter cette relation, à faire taire les voix qui l'enrôlent, font croire à des suspicions crève-coeur. Les « Et si » monstres qui s'immiscent entre eux, barrages et remparts à la fois. « Dis-moi enfin ce qui s'est passé ! Qu'est ce qu'il est arrivé à mon frère ?!! » L'éclat de voix qui ne lui ressemble pas, qui n'est pas elle. Comètes brûlantes dans le fond des iris, elles incendient Lesley et avec toutes ces incompréhensions qui pourrissent un coeur tendre. Les silences qui se cognent à eux, leurs différences qui les rattrapent et elle qui ne pardonne plus à ses ombres ourlées à ses seules lueurs qu'elle percevait. La rupture est franche, sans pitié. Coeur creusé de trou d'obus où s'endorme les souvenirs de Yoav et Lesley. Lui, le fantôme porté disparu. A la fois être aimé et coupable. Parfois les deux en même temps.

Les jours passent, la nuit reste. Maintenant, tu me manques. Des fois c’est tes bras, des fois c’est tes pas dont je crois reconnaître le bruit. La plupart du temps, c’est toi en entier.

VI. › Etau des désirs de ses parents en condamnation. Liora s'enterre dans les plans dessinés pour elle sans piper mot. N'a pas la force de se dresser et faire front. Des rendez-vous galants imposés qui s'égrènent avant de se transformer en mariage mensonge. Tendresse et affection feinte et forcée, le bonheur caricaturé cousu de ses propres mains. Anatole est gentil, patient et tendre, lui aussi dans le même cas. Elle apprend à l'aimer. L'amour raisonné d'un esprit qui n'a su que se plier aux volontés lourdes, froissant son échine. La fée éteinte fait son trou dans ce mariage, laisse les mensonges devenir sincérité sans que jamais le brasier qui subsiste en elle quitte les lettres capitales de Lesley pour son époux. Elle l'aime mais jamais comme elle a pu aimer dans le passé. Puisque un mariage a ses propres attentes : celui d'un hériter. Le couple y travaille, ensemble mais se confronte aux refus des entrailles bénis, pleure le berceau vide et les silences dans leur grande demeure. Fausse-couches en déceptions brise-coeur, l'espoir s'étiole jusqu'au miracle. Solide qui s'accroche. Poupon angélique qui survient après un accouchement difficile. Yoav Slevin débarque dans leur vie et remplit tous les vides en suspens entre eux.
VII. › Le temps érode. Défait et disloque les liens. Peut-être il ne fait que révéler ce qui était déjà. Gratter la couche de vernis qui planque les failles et fêlures. Le destin ou le fatidique, Liora hausse les épaules. Fée fatiguée proie aux nostalgies. Où ces années d'une vie en point de suspension ont été se cacher ? S'enterrer ? Son mariage en déclin silencieux, ravage d'une demande à laquelle Liora ne sait pas répondre. Anatole demande un second enfant mais la fée éteinte se fatigue, n'est pas prête aux déceptions en couteau de poignard dans le coeur, aux entrailles vides. Est bien trop occupée entre Yoav Slevin et l'hôtel à gérer. Du moins, se dit-elle en toute excuse bouclier. Alors ca s'éloigne pour parfois se rejoindre en entente douce et polie, Yoav Slevin en seul pont entre eux. Parfois le mot-horreur possède son esprit : divorce. Mais aussitôt chassé quand la voix enfantine s'élève dans son dos, lui faisait quitter la fenêtre où la fée triste observe sa vie défiler. Non, Yoav Slevin mérite une vie de famille. Alors elle s'enterre dans ce mariage, cette fois-ci plus pour ses parents mais pour son fils.

EN VRAC. › lac de glace, les patins en lame tranchante, patinage artistique en passion que le temps a rouillé. Elle continue de pratiquer pour le plaisir › la nervosité et l'angoisse qui poussent les mains à s'activer. Liora pâtisse dans ses cas là, occupe le corps pour apaiser l'esprit › une photo pliée, cornée et usée de Lesley et elle dans son porte-feuille. Parfois elle craint de la regarder, de s'exposer aux émotions conflictuelles › Un besoin récurrent de s'enfouir dans les bois, de s'enterrer dans la nature et disparaître quelque heures. Sa façon de se recharger › Se déplace essentiellement en vélo sauf pour les longues distances mais généralement elle préfèrera y aller à pied ou en vélo › Les fruits en péché mignon. Ne pas arriver à résister à leurs chairs sucrées et juteuses. › Liora joue de plusieurs instruments mais la harpe reste son instrument préféré › Elle garde à son cou, un médaillon offert par son frère de son vivant. Le portrait de son frère se pose contre le sien dans ce bijou. Précieux qu'elle touche à chaque instant comme pour se rassurer › etc...

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@Liora Keohane Hello Liora › Âme illuminée façon ciel étoilé 3682305224

J'ai lu le lien entre Alvaro et Liora, et puisque Neva est la femme d'Alvaro, je me dis que si ça te tente on peut creuser un peu le lien entre les deux demoiselles Liora › Âme illuminée façon ciel étoilé 382992799

Liora › Âme illuminée façon ciel étoilé 382992799

Elles ont le même âge, Neva n'est pas originaire de la ville, mais elles auraient pu se rencontrer un peu avant qu'elle se mette en couple avec Alvaro. A savoir que depuis la perte de Basil il y a six mois, Neva n'est plus qu'une ombre, elle se barricade dans un silence, repousse tout le monde et voir Liora avec son fils lui ferait énormément de mal, donc elle serait loin d'être une bonne amie Liora › Âme illuminée façon ciel étoilé 1098964891

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» (liora), all my friends at the end of the world.
» Liora › déguisement d'aurores boréales

Liora › Âme illuminée façon ciel étoilé

II/ here'll be happiness after you

you haunted me down

no body no crime