jenny › nobody said it was easy

jenny hollowayft. sarah pidgeon

âge, lieu de naissance Vingt-et-un ans, avec cette étrange impression d'en avoir trente. Vieille âme, jeune coeur. Né le 25 novembre 1999, à Memphis, US.

nationalité L'amérique dans le sang, l'amérique dans le coeur. Son accent au goût prononcé du Tennessee ne ment pas. Mais pour rien au monde, elle le changerait.

occupation $, la triste vie d'étudiante qui accumulent les dettes. Lorsqu'elle n'a pas la tête perdue dans ses livres de psychologie, elle bosse au Pacific cinémathèque, section bowling.

orientation sexuelle De cette génération qui refuse les étiquettes, elle ne s'est jamais vraiment posée la question. Elle se laisse guider, bien que jusqu'à présent, son regard porte un intérêt à la gente masculine. M'enfin. Qui sait ?

situation familiale Autrefois un tableau parfait. Aujourd'hui, la fresque familiale s'est vue déchirée suite à la mort de sa mère. On s'y reconnait à peine. Pourtant, Jenny tient son bout. Pansement en main, elle tente de recoller les morceaux, du mieux qu'elle peut.

à brackendale depuis 2013. Déjà huit ans. Huit ans à tenter de tourner cette lourde page. Huit ans à espérer. Huit ans à croire. Huit ans à échouer.

Attentionnée, généreuse, indulgeante, indépendante, intrépide, maternelle, passionnée, sincère, perfectionniste, anxieuse, exigeante envers elle-même, fidèle, loyale, curieuse, nostalgique, pudique.

votre groupe ici

pseudo, prénom Pascale.

âge, pays 26, canada.

type de personnage () prédéfini () scénario (x) pré-lien () inventé ; @Jackson Holloway

personnage (x) permanent () éphémère.

comment as-tu connu le forum ? Discord. Je me suis inscrit, mais la vie en a voulu autrement, j'ai disparu. Me revoilà.

crédits myself.

autres

'cause when I'd fight, you used to tell me I was brave.

(JENNIFER) Mon prénom. Je l’ai jamais vraiment aimé. Faux. Je l’aime, mais j’ai pas l’impression qui me correspond. Non, je ne suis pas l’une de ces personnes qui vérifie ma compatibilité avec mon prénom sur behindthename.com, je vous en assure. C’est juste que... J’sais pas. J’me dis que ça aurait pu coller si j’avais hérité du physique de ma mère. Mais non. Je retiens du père. Cheveux, carrure, posture, mains. Version plus délicate. Mais j’ai les yeux de ma mère. Ces yeux d’une bleutée magique. Dans lesquels on se perd. Ce doux regard sincère, incapable de mentir, qui nous inspire confiance et confort. Un regard qui continue de vivre dans ce portrait près de mon lit. Qui me manque, plus que j'le crois. (DADDY’S GIRL) La petite dernière. Celle qu’on protège, celle qu’on chérie un peu trop sans vraiment s’en rendre compte. Celle que l’on croit naïve et fragile. Et je le suis, sur les bords. J’ai longtemps collé mes parents – mon père surtout -, m’intéressant rapidement à tout ce qu’il faisait. Assise dans le garage, je passais des heures à regarder mon père biduler, la tête sous un capot. Moi, j’étais l’assistante. La boîte d’outil tout près. J’ai toujours cette sorte d’admiration envers lui. Il était loin d’être le modèle du père parfait et pourtant, à mes yeux, il était tout. Ses défauts, ce petit côté brute, écorché de la vie, me réconfortait. À ses côtés, j’avais cette impression que rien ne pouvait m’arriver. En sûreté. Mon Superman. Ma maison. À tout jamais, malgré tout. (TRAGIC NOSTALGIA) Ta mort. Inattendue. Trop rapide. Après trois mois, t’étais déjà partie. T’as souri jusqu’à la fin, comme la warrior que t’étais. Ta main sur la mienne. J’la sens toujours. J’peux encore entendre ta voix douce qui me dit que tout va bien aller. J’y croyais pas. Un monde sans toi... Ne se peut pas. C’était juste... inimaginable. Mais la vie est injuste. Elle t’a prise, trop tôt. Un vide. Comme si une partie de nous était morte avec toi. Je me suis relevée. Fallait que quelqu’un le fasse. Au fond, t’es toujours là, dans nos cœurs, dans nos têtes. Tu veilles sur nous. Et si je ferme bien les yeux, je peux te voir, à mes côtés. Tu souris encore. Ça me suffit pour avancer. (BROKEN TOGETHER) La mort de ma mère nous a détruits. La tragédie rapproche. Pas chez nous. La tragédie nous mange de l’intérieur. Un parasite. Mais dans la vie, on a le choix. J’ai choisi de la combattre, de prendre le dessus. J’ai choisi de mettre ma peine de côté pour aider les autres. Mon père surtout. Peut-être que c’est de le voir sombrer qui m’a empêché de le faire à mon tour. Le regarder se noyer, c’était pire que la mort de ma mère. Je suis devenue son épaule sur laquelle il pouvait se relever. Et je lui ai pardonné. Je faisais la distinction entre mon père et cet homme qu’il était devenu. Parfois, il m’arrivait de le retrouver, l’instant de quelques heures, avant de le perdre de nouveau. Mais je savais qu’un jour, il reviendrait. Pour de bon. Mais je vis tout de même avec cette crainte qu’il retombe dans ses vieilles habitudes. Fille poule, je le suis. C’est sûrement pour ça que j’ai dû mal à quitter le nid familial. J’ai peur de ne pas être près de lui, si jamais ça recommence. (LIKE MOTHER, LIKE DAUGHTER) Le cœur sur la main depuis toujours. Je cris toujours présent dès qu’on me le demande. Je tiens ça de ma mère. Une envie de changer le monde pour le mieux, de faire une différence – petit comme grande – dans la vie de quelqu’un. C’est plus fort que moi, comme si je cherche constamment à acquérir du capital humain pour déculpabiliser de ne pas faire plus. Un geste à la fois. C'est donc naturellement que je suis les traces de ma mère, que je cherche à faire carrière dans le domaine de la santé. Mais suite à la tragédie, la dépression de mon père, les liens fragiles qui nous unissent aujourd'hui, la santé mentale est mon domaine de prédilection. (KILL THEM WITH KINDNESS) On me croit naïve, trop gentille. C’est ce qui arrive à ceux qui osent dire oui à tout. J’ai appris ça. La gentillesse attire les malintentionnés. Un triste fait de la vie. J’suis pas dupe. Je suis lucide. Gentille ne veut pas nécessairement dire molle. Je suis la fille de mon père. Je peux avoir un sale caractère si on me cherche. La confrontation ne me fait pas peur lorsqu’elle est méritée. Je me laisse pas marcher sur les pieds. Dans la vie, il faut choisir ses batailles, je choisis sagement les miennes. (WHAT IS LOVE) J’suis pas de ces filles qui cherchent constamment l’attention des autres, offrant son cœur à qui le veut. J’ai jamais eu la même conception de l’amour que les autres. Que ceux de mon âge, du moins. J’ai aimé. Je crois. La ligne est fine entre amour et amitié, amour et admiration. La ligne est fine pour plein de choses. Peut-être que je vois l’amour en grand, et que j’attends d’être happé de force par ce sentiment d’aimer passionnément quelqu’un. Un jour, peut-être. Dans tous les cas, ce n’est pas une priorité.