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 could you believe i could be different ft. luna


Paola Carvallo
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Paola Carvallo
lost and insecure
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pseudo : pomme
pronom irl : elle
id card : esther acebo
personnage : permanent
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trigger warning : tw joués : bipolarité, violences infantiles.
je ne veux pas jouer : à déterminer.

pronom : elle
âge : quarante deux automnes
statut civil : en instance de divorce
orientation : hétérosexuelle
occupation : autrefois de petits boulots, elle tente de garder son travail en tant que fleuriste.
same old story

· could you believe i could be different ft. luna Mar 6 Avr - 3:06


Just like tears in the eyes do and when you're feeling alone. Oh, baby, I'll be right here, between the sea and silence, so breathe easy my dear. You can find sunshine in the rain. I will come running when you call my name even a broken heart can beat again -- @Luna Carvallo


Elle n'avait jamais imaginé qu'un jour les rôles seraient inversés. Elle osa même s'allonger sur son lit pour être certaine de la croiser, à attendre que sa fille revienne pour qu'elle puisse se faire pardonner. Elle ne pouvait s'endormir en sachant qu'elle était partie énervée à cause d'elle travailler. Source de tourments, alors qu'elle, elle lui apportait tellement. Encore une fois, elles s'étaient emportées, c'était même plus fort qu'elle. Plus fort que son envie de ne pas élever la voix, de ne pas trop lui demander, mais tout était compliqué avec sa bipolarité, et la violence qui semblait faire écho au cœur même de son unique bouclier, la seule à être restée et qui maintenant endossait toutes les responsabilités.

Elle avait besoin de quelqu'un avec toutes ses capacités. Sérénité, car elle, elle était handicapée émotionnellement. Dire qu'elle le lui faisait vivre constamment ne faisait que davantage la déprimer et la faire culpabiliser. Espérant ne pas lui avoir transmis les mauvais gênes, préférant taire son anxiété plutôt que de le lui faire penser. A cause d'elle, il y avait eu trop de sacrifice, trop de feux d'artifices qui avait su épater plus que réparer la famille. Avant que tout ne lui éclate au visage, strié par les vagues d'émotions trop vives. Que tout ne finisse. Que tout glisse. Mère protectrice devenue destructrice. La véritable salvatrice n'était plus l'autrice, mais sa protagoniste. Sa petite qui ne demandait qu'à devenir secouriste.

Secouriste des âmes, des esprits torturés comme le sien. Avec un enthousiasme qui avait fini par se coucher loin derrière les essentiels. Loyer, factures, les véritables besoins qu'elle l'entendait s'approprier et ne plus lâcher comme lorsqu'elle s'était occupé de son premier chien. Studieuse, ambitieuse, trop fonceuse. Charges si lourdes à porter pour ses épaules encore si jeune. Déjà, elle s'octroyait le devoir de penser pour plus d'une seule entité, avant même d'avoir sa majorité. Paola, elle lui souhaitait la liberté, mais avait fini par la faire enchaînée. Maladie qui lui arrachait ses ultimes envies pour sa seule source, ressource de vie.

Elle entendait la clé tourner dans la serrure, ultime moment pour panser ses pensées s'avérant aussi demandeuses de soin que de véritables blessures. Refermer cette cassure, pour être sure. Ne pas lui imposer une nouvelle crise, alors qu'elle venait de passer le seuil de cette maison qui avait eut l'occasion d'entendre plus d'une fois leur respective franchise. La fin de longues heures exténuantes, cauchemar où devait surement s'enchaîner beaucoup trop de fêtards, de buvards et de gens bien bavard, pour qu'en plus elle doivent entendre de longues excuses, alors qu'il était déjà si tard. Elle le voyait dans son visage plus aussi juvénile, et qui reflétait sans son consentement, une soirée difficile. Elle avait beau paraître un peu sénile, on ne pouvait lui retirer le pouvoir de lire les traits tirés de sa fille.
   
« Je me doutes que tu dois être exténuée ma chérie, mais excuses moi. J'ai, c'est si difficile de contrôler mes émotions et te demander plus que tu ne devrais gérer, ça me déchire. Pour moi, tu restes encore mon petit bébé, c'est moi qui devrait te couver, et pas l'inverse. »

Elle laissait échapper un rire, alors qu'une larme venait pour s'enfuir. Une pointe d'hilarité qui venait habituellement apaiser les cœurs de la maisonnée. Qui venait un peu casser la routine et un peu laisser s'échapper l'ombre d'un instant sa trop grande maturité, et juste vivre le moment comme il s'était présenter. Elle aurait volontiers touché la joue de sa protégée avec tendresse et légèreté. Seulement, elle était toujours assisse sur le matelas, tapant même le rebord à ses côtés pour l'inciter à simplement se poser et discuter avant de pouvoir penser à éteindre et dormir dans les bras de Morphée.

(c) calaveras.
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Luna Carvallo
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Luna Carvallo
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pseudo : soleil bleu.
pronom irl : she/her.
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trigger warning : tw joués : mère bipolaire.
pronom : she/her.
âge : tigresse sauvage et endiablée, dans la fleur de ses vingt-deux années, bataille perpétuelle pour ne pas sombrer.
statut civil : passionnée des effluves électriques, du contrôle des âmes et des cœurs, elle demeure célibataire aux relations éphémères, trop difficile à vivre sur du long terme.
orientation : l’esprit vogue et s’imagine parfois à travers les courbes féminines, mais sa présence ultime se tourne toujours vers les hommes qu’elle domine.
occupation : sous le ciel étoilé, elle est barmaid au norman rudy's pub, quelques billets amassés pour payer les factures. sous les rayons ensoleillés, elle s’accroche en vain à ses études en psychologie.
habitation : le domicile familial qui n'en est plus vraiment un, seule avec sa mère au #219, 0B, dryden street.
en vrac : mère bipolaire, père absent, frère disparu, famille bancale et luna en garde malade. › étudiante en décrochage, désire soutenir les esprits malades mais barmaid pour payer les factures. › travaillait déjà à l’âge de seize ans, petits boulots enchaînés venant ternir sa scolarité. › mauvaise image des hommes à cause de ceux qui ont partagé sa vie, elle les imagine infidèles et lâches. › fume souvent en pleine nuit, apparence qu’elle n’aime pas refléter mais elle en ressent le besoin pour décompresser.
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· Re: could you believe i could be different ft. luna Mar 6 Avr - 20:02

Just like tears in the eyes do and when you're feeling alone. Oh, baby, I'll be right here, between the sea and silence, so breathe easy my dear. You can find sunshine in the rain.
( @paola carvallo )

le corps s’agit, la nuit tombée depuis des heures déjà et le même lieu, la même place, derrière le comptoir du bar. elle enchaîne les cocktails dans le vacarme le plus effervescent, les soirées arrosées de ceux qui ont le luxe de pouvoir s’amuser. elle connait, luna, elle-même ne s’impose jamais de limites lorsqu’elle se trouve de l’autre côté du miroir, lorsqu’elle cherche à se vider la tête. à redevenir, l’espace de quelques instants seulement, la jeune femme insouciante à qui il arrive de rire aux éclats. cette partie d’elle qui s’est effacée, peu à peu, au profit de la volcanique fille de la lune, du tempérament fort comme de la roche et de la violence parfois un peu trop présente en son sein. mais sa place est fatalement toujours la même, servir des verres plutôt que poursuivre ses rêves. tu sais que t’aspires à autre chose, que t’as d’autres envies, d’autres besoins, luna. mais aucun d’eux ne passe avant ton devoir, tes responsabilités familiales, ta mère. et ce soir, l’esprit est ailleurs. il flotte vers d’autres horizons, concentration parsemée de mauvaise pensées. elle est prise de culpabilité, luna, parce qu’elle est partie de chez elle fâchée. parce qu’avec paola, elles venaient de se disputer. elle regrette de s’être emportée, d’avoir craqué une fois de plus sous le poids de ses responsabilités. elle a conscience d’être dure, parfois. d’être violente, parfois. seule manière trouvée pour extérioriser toute cette frustration contenue en elle. mais tu sais que ta mère, elle est fragile, luna. et t'aurais dû avoir un mot gentil, un geste attentionné à son égard avant de partir travailler. ne serait-ce que pour la rassurer, pour lui faire comprendre que toi, tu ne comptes pas t’en aller. quelque chose auquel elle n’a même jamais pensé, malgré le départ de lorenzo. parce que la vie avec paola, aussi difficile soit-elle, elle demeure une vie avec sa maman. une maman qui n’est pas responsable, pas coupable de sa maladie.

elle garde cette pensée en tête, se souvient continuellement que paola ne peut pas gérer seule cette maladie, qu’elle ne doit pas gérer seule cette maladie. que les montagnes russes de ses émotions submergent parfois sa délicatesse et sa vulnérabilité. elle mérite d’être entourée, aidée, aimée, comme la mère aimante qu’elle demeure malgré tout. et tu t’inquiètes un peu trop, ce soir, luna. t’as peur de la retrouver dans tous ses états, en rentrant chez toi. ce serait de ta faute, tu le sais. de ta faute parce que tu n’as pas su te contrôler. parce que t’aurais dû être capable de la rassurer.

les minutes sont des heures et l’heure de fin de service ne vient pas. minuit, ce soir. heureusement elle n’est pas de fermeture, heureusement elle regagnera son domicile avant le milieu de la nuit. soulagement, lorsque le moment survient enfin. d’un coup rapide, sans s’éterniser, elle attrape toutes ses affaires en direction de l’appartement familial, devenu appartement mère-fille. les clefs dans la serrure, la porte passée, le calme règne dans la maisonnée. rien ne semble avoir trop bougé, comme si la crise avait été évitée. sans trop faire de bruit, elle se débarrasse de son sac et de sa veste, se glisse dans la salle de bain pour se nettoyer le visage et enfiler un pyjama. puis tu ouvres la porte de ta chambre et c’est paola que tu trouves, occupant déjà ton lit. elle semble calme, juste fatiguée, la dispute l’ayant certainement éprouvée. mais luna n’a guère le temps de prononcer le moindre mot que paola commence à s’expliquer, à s’excuser, pour ce soir mais aussi pour cette vie. le cœur de la plus jeune s’adoucit presque immédiatement, elle qui n’a jamais été capable de rester de marbre face à sa mère, et ce malgré les reproches de son frère.

ces mots la touchent, la larme qui coule sur son visage lui brise le cœur. ce que t’aimerais pouvoir effacer tout ça, luna. effacer à jamais ses tourments pour ne plus voir que le soleil dans ses yeux. mais c’est impossible, alors elle se contente de faire tout ce qui est en son pouvoir pour lui offrir la plus belle vie possible. je suis toujours ton bébé… rien ne change ça… sa voix est tendre, alors qu’elle s’approche tendrement du lit, s’y installant à son tour. sa main passe immédiatement contre la joue de paola pour essuyer délicatement cette larme et, ainsi, lui prouver son amour. excuse-moi… je n’aurai pas dû m’énerver… oui, elle la couve. elle la protège, toujours. parce que finalement, elle ne sait pas faire autrement. parce que paola est l’autre partie d’elle-même, parce qu’elles sont inséparables. à cause de moi tu ne dors pas encore… sa main vient attraper la sienne, espérant pouvoir l’apaiser, maintenant qu’elle est rentrée. et bien sûr qu’elle t’en demande trop, mais tu sais combien c’est difficile pour elle, luna. tu sais que sa vie est difficile, qu’elle a réellement besoin d’un appui. tu sais que ce n’est pas sa faute et que c’est la vie qui est ainsi. et tu l’aimes, quoi qu’il advienne.

(c) mars.
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