âge : tigresse sauvage et endiablée, dans la fleur de ses vingt-deux années, bataille perpétuelle pour ne pas sombrer.
statut civil : passionnée des effluves électriques, du contrôle des âmes et des cœurs, elle demeure célibataire aux relations éphémères, trop difficile à vivre sur du long terme.
orientation : l’esprit vogue et s’imagine parfois à travers les courbes féminines, mais sa présence ultime se tourne toujours vers les hommes qu’elle domine.
occupation : sous le ciel étoilé, elle est barmaid au norman rudy's pub, quelques billets amassés pour payer les factures. sous les rayons ensoleillés, elle s’accroche en vain à ses études en psychologie.
habitation : le domicile familial qui n'en est plus vraiment un, seule avec sa mère au #219, 0B, dryden street.
en vrac : mère bipolaire, père absent, frère disparu, famille bancale et luna en garde malade. › étudiante en décrochage, désire soutenir les esprits malades mais barmaid pour payer les factures. › travaillait déjà à l’âge de seize ans, petits boulots enchaînés venant ternir sa scolarité. › mauvaise image des hommes à cause de ceux qui ont partagé sa vie, elle les imagine infidèles et lâches. › fume souvent en pleine nuit, apparence qu’elle n’aime pas refléter mais elle en ressent le besoin pour décompresser.
cause they say that misery loves company, it's not your fault i ruin everything and it's not your fault i can't be what you need, baby, angels like you can't fly down hell with me. ( @Rosie Byers )
lumière. lumière dans sa vie venue éclairée les nuits abyssales. lumière dans sa vie venue lui rappeler que son cœur bat encore. lumière scintillante, lumière dorée d’un ange dont elle n’est plus capable de se passer. dont elle refuse désormais de se séparer. il est récent, pourtant, l’ange. il s’est pointé un soir de saint-valentin, il s’est fait sa place plus rapidement qu’un battement de cils. l’ange luminescent se présente sous le doux nom de rosie. rosie et la simple évocation de ces cinq petites lettres laissent son cœur s’adoucir, laisse son cœur tout mou. la simple évocation de son prénom provoque un sentiment différent, en elle, un sentiment qu’elle ne connaît pas. t’as eu ce qu’on appelle un coup de cœur, luna. t’as eu ce qu’on appelle un coup de foudre amical pour elle. quelque chose qu’encore aujourd’hui, après des semaines, tu ne sais expliquer. elle s’est glissée en haut de la liste, en haut de son cœur, arborant le titre presque dérisoire de meilleure amie, tant elle symbolise plus qu’un simple titre. une relation aux antipodes de celle entretenue par le passé, à l’époque du lycée. les fréquentations n’étaient simplement pas les mêmes. rosie, elle, était toujours fourrée avec sa meilleure amie. quant à luna, elle n’avait d’yeux que pour isidora. l’exclusive isidora. celle qui s’est très vite retrouvée en mauvais terme avec rosie. impensable, à l’époque, de devenir son amie alors qu’elle était en guerre avec la fille qui partageait chaque moment de ta vie, luna. pourtant, aujourd’hui, tu réalises combien t’es passée à côté de quelque chose. d’une fille incroyable, d’une fille géniale qui vaut bien mieux que les autres, bien mieux que toi. rosie, elle n’a pas assez de mots pour la décrire, tant elle la trouve parfaite. pas du genre à se complaire en compliments, à s’attarder sur les qualités des autres, les choses sont différentes aux côté de sa blonde. une relation déjà très forte alors qu’elles se connaissent encore peu, au fond. alors qu’elles ignorent beaucoup l’une de l’autre. t’es pas du genre à t’étendre sur tes problèmes, pas du genre à t’apitoyer, luna, et tu l’étais pas plus au lycée. c’était même tout le contraire, tu cachais à tous quelle était réellement ta vie. ton quotidien, avec une mère malade. non, tu ne disais rien, parfaitement dissimulée derrière ton caractère volcanique et ton regard provoquant. ce même regard qu’elle sort, ce soir, alors qu’elle s’est perdue dans l’alcool aux côtés de rosie. la sirène joue de ses charmes, profite d’une soirée durant laquelle elle n’est pas derrière le comptoir. alors, je nous commande deux nouveaux shots ? qu’elle lâche en riant, plongeant son regard dans celui de rosie. la vie est plus légère, la vie est plus douce, plus pétillant à ses côtés. t’as réussi à oublier l’appartement, à oublier ta mère qui s’y trouve seule, endormie quand tu l’as laissée. t’as réussi à oublier ce trop plein de responsabilités l’espace d’une soirée enchanteresse. grâce à elle. deux âmes faites pour se rencontrer, trop longtemps éloignées.
(c) mars.
Dernière édition par Luna Carvallo le Sam 1 Mai - 11:24, édité 1 fois
Rosie Byers
we've got something new
lost and insecure
messages : 207
pseudo : spf
pronom irl : she / elle / her (par contre j'écris en "tu")
id card : phoebe dynevor (imaginelion) / gif (baby-vintage)
personnage : permanent
nbre de mots : ça dépend vraiment. un minimum de 500 mots en général.
âge : l'année de tes vingt-trois ans sur le point de s'éteindre.
statut civil : ce besoin de sentir cette liberté dans chacun de tes pores. Célibataire à la pensée prise. La fermeté de ses bras et la douceur de ses caresses. Des relations qui ne durent jamais longtemps, parce tu préfères t'échapper plutôt que tenter.
orientation : des hommes avec qui tu as découvert ta sexualité, peut-être des femmes, jusqu'au moment où tu te surprends à laisser traîner des phalanges sous la broderie de ton sous-vêtement. Prise au piège dans un doux trio.
gif :
occupation : t'as abandonné les études d'art, t'as lâché la bourse universitaire qui t'avait été accordée. Serveuse dans un bar karaoké depuis quelques mois.
habitation : un appartement sur dryden street que tu partages avec ta meilleure amie depuis quelques mois.
- I just wanna stay in the sun where I find - @luna carvallo . . . . . . . . . . . . . . .
Le regard pétillant, les joues qui se mettent à rougir tant elles chauffent. Des rires forts qui se répercutent sur le plafond. Parce que lâcher prise ça te fait du bien, parce qu’oublier l’espace d’un instant d’être un réconfort infaillible pour Charles ça te rend légère, tu lui donnerais ton rein s’il te le réclamait, mais ce soir, en présence de la jolie petite blonde, tu redeviens cette gamine de presque vingt-quatre ans, celle qui n’a pas de soucis, celle qui profite d’une soirée amplement méritée. Le bout du nez qui te chatouille, petite moue pour le faire bouger, une main qui passe dans tes cheveux détachés, il fait chaud ou bien c’est l’alcool dans ton corps qui fait son effet ? “Allez !” Que tu réponds gaiement à sa remarque, la langue coincée entre tes canines quand tes paumes s’écrasent sur la table autour de laquelle vous êtes assises. De ces gens qui t’entourent, Luna est de celle qui a réussi à se faire une place si rapidement dans ton coeur, d’une confiance que tu donnes peut-être trop facilement mais avec elle, t'as l'impression que tout est différent, d’une amitié née un soir de Saint-Valentin, si Cupidon n’a pas réussi à planter sa flèche dans ton coeur, tu le remercies de l’avoir fait entrer dans ta vie. Parce qu’avec Luna c’est facile, parce qu’avec Luna c’est léger, d’une histoire qui se dessine doucement entre vous alors qu’elle pourrait en vérité remonter à des années en arrière, quand au lycée, vous partagiez le même cercle.
“La prochaine sera pour moi.” Le clin d’oeil facile, avant que deux nouveaux shots ne viennent se présenter à vous. Regard malicieux dirigé vers le serveur qui n’a de cesse de voir votre état “s’empirer” au fur et à mesure du liquide avalé. “Pourquoi on a pas fait ça plus tôt ?” Tes sourcils se froncent, tandis que ta tête se balance. Une question qui ne cherche pourtant pas de réponse, la vie avait fait que mais ne dit-on pas mieux vaut tard que jamais ? Entre tes doigts, tu empoignes le verre, faisant glisser le deuxième vers ton amie, pour ne pas dire ta meilleure amie, bien qu’elle pourrait si facilement en prendre la place. Confession que tu te tais d’annoncer à la principale intéressée, ainsi qu’à celle avec qui tu partages l’appartement. “On trinque ?” Dans le geste brusque, quelques gouttes qui s'échappent, un nouveau rire qui s’échappe de ta gorge. “A cette rencontre, à ces années qu’on a passé ensemble sans jamais se parler et à…” Tes lèvres qui se transforment en une moue, faussement en train de réfléchir. “Cupidon.” Nom prononcé avec ferveur, un peu trop d’ailleurs puisque de nombreuses silhouettes se retournent vers vous, même la musique en fond sonore ne semble pas réussir à couvrir vos voix légèrement enivrées par la boisson.
âge : tigresse sauvage et endiablée, dans la fleur de ses vingt-deux années, bataille perpétuelle pour ne pas sombrer.
statut civil : passionnée des effluves électriques, du contrôle des âmes et des cœurs, elle demeure célibataire aux relations éphémères, trop difficile à vivre sur du long terme.
orientation : l’esprit vogue et s’imagine parfois à travers les courbes féminines, mais sa présence ultime se tourne toujours vers les hommes qu’elle domine.
occupation : sous le ciel étoilé, elle est barmaid au norman rudy's pub, quelques billets amassés pour payer les factures. sous les rayons ensoleillés, elle s’accroche en vain à ses études en psychologie.
habitation : le domicile familial qui n'en est plus vraiment un, seule avec sa mère au #219, 0B, dryden street.
en vrac : mère bipolaire, père absent, frère disparu, famille bancale et luna en garde malade. › étudiante en décrochage, désire soutenir les esprits malades mais barmaid pour payer les factures. › travaillait déjà à l’âge de seize ans, petits boulots enchaînés venant ternir sa scolarité. › mauvaise image des hommes à cause de ceux qui ont partagé sa vie, elle les imagine infidèles et lâches. › fume souvent en pleine nuit, apparence qu’elle n’aime pas refléter mais elle en ressent le besoin pour décompresser.
cause they say that misery loves company, it's not your fault i ruin everything and it's not your fault i can't be what you need, baby, angels like you can't fly down hell with me. ( @Rosie Byers )
une évidence qu’elles n’ont pas su voir, tout au long de leur jeunesse, de leur scolarité. une évidence qui s’est imposée, des années après, sans comprendre comment elles avaient pu se rater. ou peut-être que si, justement. peut-être qu’elles savent, sans jamais vraiment en parler. sans jamais mettre des mots sur les relations qu’elles entretiennent, chacune de leur côté. chacune avec une meilleure amie bien définie. deux amitiés vieilles de plusieurs années face à la nouveauté. face à elles, rosie et luna. si différentes mais parfaitement complémentaires. si différentes mais pleines de bienveillance. tu te sens toujours comprise, à ses côtés, luna. jamais jugée, bien qu’elle demeure pourtant plus saine que toi. plus entourée que toi. mais elles se retrouvent sous d’autres traits. la vie nocturne qui a su les rapprocher, parce que ce n’est pas évident de vivre en décalé. t’as pas décidé d’avoir cette vie, luna, c’était pas ta volonté. mais t’as pas le choix, pour ta mère, pour toi. rosie, elle lui permet d’oublier cela. elle lui permet de s’évader, quelques instants. elle l’aide à découvrir un trop monde, un peu plus doux, un peu moins dur. elle l’intègre peu à peu à sa vie à elle, à sa famille à elle, comme si, sans savoir, elle comprenait ce dont la barmaid a besoin. une amitié née d’une telle facilité, une sincérité à en faire frémir plus d’un. une sincérité d’autant plus puissante lorsqu’elles trinquent l’une avec l’autre, l’ébriété commençant à réchauffer les corps. à nous, évidemment. la saint-valentin aura toujours une saveur particulière pour moi à présent. toujours, parce qu’elle gardera éternellement rosie dans sa tête et dans son cœur. une bénédiction, un cadeau tombé du ciel qu’elle chérira précieusement. toutes ces années oui… durant lesquelles nous étions juste à côté l’une de l’autre. c’est incroyable, quand même, quand j’y pense. elle s’épanche plus naturellement grâce à l’alcool. ce ne sont pas des regrets, mais bien un étonnement dont elle ne parvient pas à se libérer. parce que sa vie sans rosie n’est plus envisageable désormais, mais que pendant des années, c’était à peine si elles osaient se parler. à peine si elles étaient capables de se regarder. tu te sens de plus en plus libre, de plus en plus en confiance avec elle. pour parler, pour te libérer, pour te dévoiler, simplement, luna. quelque chose que tu ne fais jamais, pas habituée à t’apitoyer. mais elle, elle est différente. elle, elle est unique.