trigger warning : tw joués : depression, (...). je ne veux pas jouer : (...)
pronom : she/her
âge : thirty-two years old, la trentaine étant arrivé, les années continuant de passé et passé. jeunesse disparu, laissant place à un monde rempli de trauma et de questions. si le sourire toujours à ses lèvres, cela n'est qu'un mirage essayant de cacher les années qui ont tranquillement détruit son âme.
statut civil : single, le coeur toujours amère, refusant de réouvrir ce qui était autrefois prêt à aimer sans arrêt. aujourd'hui, fermer et incapable d'admettre qu'il est peut-être temps de réouvrir celui-ci. préférant la solitude et les coups d'un soir, refusant de peut-être laisser quelqu'un d'autre marcher sur son coeur.
orientation : homosexual, ce fut un coup dur pour les parents immigrant de comprendre, mais aujourd'hui, c'est plutôt une vie ouverte et libre qu'elle vie. c'était pas réellement un doute pour sa sexualité dans sa jeunesse, mais plutôt un quand.
gif :
occupation : paramedic, cela n'était jamais une question de si elle allait être dans le domaine médicale, mais plutôt comment. si ses parents rêvaient d'un docteur dans la famille, elle a plutôt décidé de devenir ambulancière, mais bien sur, cela ne satisfait pas complètement les rêves de ses parents malgré le fait qu'ils dissaient le contraire.
same old story
· i know you get déjà vu w/ jodie. Lun 12 Avr - 5:36
- i know you get déjà vu - @Jodie Dawley . . . . . . . . . . . . . . . Il était tard, trop tard, mais Riley savait très bien qu'elle avait encore huit heures de boulot avant d'être enfin de retrouver son lit. Elle rêvait d'un soir sans aucun appel, où elle allait pouvoir simplement rester dans la caserne et pour les prochains huits heures ne pas se retrouver à gauche et à droite. Surtout que cette fois, on l'avait mit partenaire avec un nouveau et elle n'avait pas la patience de l'entraîner et de lui apprendre tout. Alors, Riley priait que tout allait rester calme, mais bien sûr, cela était impossible. Elle venait à peine de s'installer dans un des lits que la sirène sonne et qu'elle sait que c'est pour elle. Elle murmure un simple fuck et elle se lève rapidement, regarde l'heure, presque minuit, une grande respiration alors qu'elle sort pour se diriger vers l'ambulance où le rookie l'attend, impatient de prendre une autre appel, une jeunesse perdu chez Riley, surtout après plus de vingt-quatre heures sur le boulot.
L'appel n'est pas difficile, c'est une simple future mère qui a des contractions, c'est simple, elle la calme le plus possible, lui parle tranquillement, la rassure alors que le rookie conduit vers la clinique. Dans le derrière de sa tête, il y a cette petite voix, cette voix qui lui dit qu'elle devra la voir, lui parler, mais elle espère qu'elle a tord. Elle sait que cela est innévitable, déjà qu'elle ait été capable d'avoir si peu d'intéraction depuis leur rupture était un miracle, mais elle savait que l'innévitable allait un jour arriver. Et donc, elle se prépare, elle sait très bien que des gynécologues courrent pas les rues de Brackendale. Elle sait que les chances qu'elle tombe face à face à Jodie était très grande et cette fois, elle n'allait pas avoir de buffer, elle pouvait tout de même pas demander au rookie de jouer ce jeux.
Sauf qu'elle ne l'a voit pas quand les portes s'ouvrent et à la place un docteur qu'elle n'a jamais vue arrive et prend le patient pour elle. Elle lui donne l'information nécessaire et retourne vers l'ambulance, où le nouveau est déjà en train de tout nettoyer.
« Je vais chercher un café, tu en veux un? »
Un hochement de tête de la part du jeune qui continue de nettoyer l'ambulance alors qu'elle se dirige vers la petite cafétériat que la clinique a. Elle sait qu'il est tard et que le café va surement être vieux, mais si elle veut survivre, elle n'aura pas d'autre choix que de souffrir avec un café médiocre. Alors elle se dirige vers celle-ci, ouvre les portes et ses yeux se posent trop rapidement sur elle. Elle regarde autour, espérant avoir une sortie rapide, mais la cafétériat vide n'allait très certainement pas l'aider. Elle espère que Jodie ne la regarde pas, qu'elle fasse comme-ci personne n'était là, elle n'allait pas avoir la patience et le contrôle pour ne pas dire quelque chose, surtout avec du café médiocre. Elle laisse les portes se fermer derrière elle, faisant le chemin vers le contoir où le café était. Trois ans à être capable de l'éviter, de ne pas être dans une salle seule avec elle et voilà que tout cela tombait à l'eau à cause de son envie d'un café.
trigger warning : tw joués : deuil, violences faites aux femmes. je ne veux pas jouer : sexe explicite, inceste.
pronom : she/her
âge : trente-deux ans (15 septembre 1988)
statut civil : célibataire ; une vie sentimentale moins éteinte que ce qu'elle laisse entendre, des résolutions raisonnables qui vacillent à chaque fois qu'elle croise ses yeux clairs et la crainte entêtante de finir par tout gâcher.
orientation : lesbienne discrète mais assumée.
gif :
occupation : gynécologue obstétricienne à la clinique médicale de Brackendale & bénévole dans une association qui aide les femmes victimes de violence.
habitation : #183 dryden street, en colocation avec Julian
en vrac : Jodie participe à des journées de sensibilisation autour de la contraception et du consentement dans les lycées de la région. › Il y a beaucoup de livres chez elle, certainement trop pour qu’une vie entière suffise à les lire tous. › Jodie boit beaucoup (trop) de café, habitude prise pendant ces longues nuits sans sommeil qui ont rythmé ses études de médecine. › Elle dort toujours dans des draps colorés. Le blanc immaculé lui rappelle trop l’hôpital et ses chambres impersonnelles. › Jodie est végétarienne. › Elle déjeune avec son père chaque dimanche.
· Re: i know you get déjà vu w/ jodie. Ven 16 Avr - 15:58
- i know you get deja vu - @riley ngozi . . . . . . . . . . . . . . .
Jodie avait perdu depuis bien longtemps le compte des grossesses qu’elle avait suivies. Celui des accouchements aussi. Il y avait un seul décompte qui restait obstinément ancré dans son esprit, le plus triste, certainement. Et à chaque fois que son téléphone sonnait en plein milieu de la nuit, elle priait pour que ce chiffre n’augmente pas. Les années de pratique et l’expérience n’avaient apparemment aucune prise sur cette crainte qui lui sautait à la gorge à chaque fois. Bien sûr, de l’extérieur elle tentait de ne rien laisser paraître, elle rassurait avec sa voix calme et son sourire chaleureux, elle promettait que tout allait bien se passer, et intérieurement elle espérait que ce n’était pas un mensonge. Pour cette grossesse gémellaire, elle préfère ne pas prendre de risques et appeler une ambulance pour emmener sa patiente à l’hôpital le plus proche. Et comme à chaque fois qu’elle faisait ça, elle attendit avec appréhension de savoir quelle voix allait lui répondre. Était-elle de garde cette nuit ? Allait-elle la croiser ce soir ? Jodie savait que ce jour finirait par arriver, mais elle n’était pas contre un petit délai supplémentaire. Elle soupira, soulagée, lorsqu’une voix d’homme lui répondit, puis ne perdit pas une seconde avant de lui donner tous les éléments dont il avait besoin.
Une fois sa patiente en route pour l’hôpital, la gynécologue ne put se résoudre à rentrer chez elle. Elle avait demandé à l’ambulancier de la prévenir une fois qu'ils seraient arrivés à destination, mais en attendant, elle savait qu’elle ne parviendrait pas à trouver le sommeil. Alors plutôt que de tourner en rond chez elle, Jodie décida de se rendre à la clinique, où elle pourrait remplir quelques dossiers en patientant. En arrivant, elle croisa un de ses collègues qui lui indiqua qu’il attendait une patiente. Elle lui souhaita bonne chance avant de se diriger vers la salle de pause. Il était trop tard pour s’attaquer à de l’administratif sans un café, aussi peu savoureux fut-il. Elle tenait encore la cafetière dans sa main lorsque les portes s’ouvrirent derrière elle. “Je te sers une tasse aussi ?” demanda-t-elle avant de se retourner, s’attendant à ce que son collègue l’ait rejointe. Et elle regretta immédiatement d’avoir parlé avant de savoir qui se trouvait effectivement dans la pièce. Parce que ce n’était pas son collègue, mais Riley. Riley qu’elle évitait depuis de trop longues années, incapable de faire face à ce qu’elle avait gâché. Jodie resta silencieuse un moment, ne sachant pas quoi dire qui ne paraisse pas déplacé ou totalement hors de propos. Elle y avait pourtant réfléchi, à de nombreuses reprises, à ces retrouvailles inévitables. Elle avait répété un nombre incalculable de fois les excuses qu’elle aurait voulu lui présenter, les explications qui arriveraient bien trop tard, les regrets qu’elle n’avait jamais osé formuler à voix haute. Mais à cet instant, rien ne lui vint. Elle restait muette, incapable de détourner le regard de cette silhouette qu’elle connaissait par coeur, ou du moins qu’elle avait un jour connu par coeur. Et puis parce qu’elle avait toujours cette foutue cafetière dans la main, et qu’elle ne savait pas quoi dire d’autre, elle renouvela sa question, plus timidement cette fois. “Un café ?”
Jodie garda le silence encore quelques longues minutes après ça, tournant et retournant la situation dans sa tête. “Votre intervention s’est bien passée ?” Parler travail, c’était la facilité. Maigre répit avant d’aborder les discussions plus douloureuses. Peut-être que Riley avait des choses à lui dire, elle aussi, peut-être qu’il valait mieux la laisser parler d’abord, même si au fond, Jodie savait que c’était à elle de parler. C’était elle qui lui devait des excuses et des explications. C’était à elle d’agir en adulte responsable. Il était temps qu’elle arrête de fuir.