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 i wish i was home.


Lorenzo Carvallo
in the lane, snow is glistening
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Lorenzo Carvallo
lost and insecure
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pseudo : marine.
pronom irl : elle.
id card : arón piper @labxnairs.
personnage : permanent
disponibilités : disponible.
trigger warning : tw joués : mère bipolaire, dépression, alcool, drogue, sexualité.
pronom : il.
âge : vingt-quatre années d'errance.
statut civil : en perdition. tu vogues dans les eaux des relations sexuelles. des passions saisissantes. les pulsations d'un coeur éphémère. tu évites les catégorisations. tu rejettes les questionnements infini. tu préfères l'émotion provoquée par l'instantanéité d'une relation.
orientation : les femmes, surtout des âmes. des yeux océaniques. un rire envoûtant. une silhouette dansante. un rien. un rien provoque des palpitations dans ton intérieur qui succombe avec facilité.
occupation : dessiner. émouvoir. faire vibrer l'encre. parcourir les peaux dénudées. passionné, tu es devenu tatoueur au sein de ton propre salon. l'autonomie et l'indépendance. liberté professionnelle.
habitation : #308 dryden street.
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same old story

· i wish i was home. Mer 31 Mar - 15:37

insomnie.
réveil brutal.
tes yeux qui fixent l'écran de ton téléphone.
putain ! que tu grognes. la colère s'empare de ton organisme. qu'est-ce que je peux être con ! que tu ajoutes, les doigts compressés contre le plastique. écrire à luna ? tu ne pouvais pas faire de plus grande connerie, vraiment. là, tu viens d'atteindre le plus haut niveau de la stupidité. écrire à luna en état d'ébriété pour lui demander de la voir le lendemain. c'est le summum de l'absurdité. faire demi-tour et annuler ? tu viens de passer quatre heures à te poser la question. il est trop tard. il est trop tard pour te comporter, à nouveau, comme un lâche. tu dois assumer. tu dois lui faire face et aller dans cette rue. ce parc. si proche de l'habitation dans laquelle tu as grandi. de maman. père. luna. putain de merde. tu jettes ton téléphone sur ton lit et tu te lèves. tu te presses. il est bientôt l'heure. midi. tu viens prendre une douche, glaciale. tu as besoin de réveiller ton âme éclatée. cette nuit, tu as consommé de la cocaïne. beaucoup de cocaïne. mêlée à l'alcool. la chute est lente. ton sommeil n'approche pas. ton sommeil ne peut pas approcher. tu viens encore de saigner du nez. laves-toi. douche froide. un cri que tu retiens, tu ne peux pas montrer tes faiblesses. même s'il n'y a personne pour t'entendre. tu ne peux pas, jamais. tu ne mérites pas d'exposer tes failles. pas après ce que tu as fais, ton égoïsme. t'habiller de manière automatique. tu te presses, tu trembles.
tu as peur.
tu as tellement peur de lui faire face.
mais tu ravales ta salive. tu enfonces un bonnet contre tes cheveux humides. et tu sors. tu marches. tu as besoin de prendre l'air, de te donner de la force. c'est stupide. parce que tu le sais, tu le sais que tu vas te décomposer lorsque luna se trouvera à tes côtés. trois ans. trois putain d'années sans la voir. c'est immoral. anormal. lorsque tes pieds foulent le parc, tu ne peux pas t'empêcher de marcher. tu as besoin d'extérioriser et d'essayer de canaliser cette vague de colère, de tristesse et d'inquiétude qui te submergent. comment va-t-elle réagir ? a-t-elle compris ton geste, ton départ ? et maman, elle en est où ? tant de réponses qui hantent ton quotidien depuis des années. obtiendras-tu aujourd'hui des réponses ? tu souffles et tu craches. tu te sens obligé d'allumer une cigarette.
s'il-te-plaît, détends-moi, calmes-moi.
mais rien. y'a rien qui t'apaise.
c'est la panique.
oppression.
t'étouffes.
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Luna Carvallo
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Luna Carvallo
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pseudo : soleil bleu.
pronom irl : she/her.
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nbre de mots : env. 400-800
code couleur : #darkmagenta.
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narcisseisidorarosiejodiepaola

trigger warning : tw joués : mère bipolaire.
pronom : she/her.
âge : tigresse sauvage et endiablée, dans la fleur de ses vingt-deux années, bataille perpétuelle pour ne pas sombrer.
statut civil : passionnée des effluves électriques, du contrôle des âmes et des cœurs, elle demeure célibataire aux relations éphémères, trop difficile à vivre sur du long terme.
orientation : l’esprit vogue et s’imagine parfois à travers les courbes féminines, mais sa présence ultime se tourne toujours vers les hommes qu’elle domine.
occupation : sous le ciel étoilé, elle est barmaid au norman rudy's pub, quelques billets amassés pour payer les factures. sous les rayons ensoleillés, elle s’accroche en vain à ses études en psychologie.
habitation : le domicile familial qui n'en est plus vraiment un, seule avec sa mère au #219, 0B, dryden street.
en vrac : mère bipolaire, père absent, frère disparu, famille bancale et luna en garde malade. › étudiante en décrochage, désire soutenir les esprits malades mais barmaid pour payer les factures. › travaillait déjà à l’âge de seize ans, petits boulots enchaînés venant ternir sa scolarité. › mauvaise image des hommes à cause de ceux qui ont partagé sa vie, elle les imagine infidèles et lâches. › fume souvent en pleine nuit, apparence qu’elle n’aime pas refléter mais elle en ressent le besoin pour décompresser.
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· Re: i wish i was home. Jeu 1 Avr - 19:31

dans l'ombre de tes yeux j'ai trouvé les plus beaux mensonges, emmêlés comme des nœuds, et mon coeur, est-ce que t'y songes? tu dis que la lune brille en bleu et qu'les mers sont asséchées, t'inventes tout ce que tu peux et j'dois croire que tu veux m'aimer. ( @lorenzo carvallo )

midi. midi sonne, chasse l’accalmie, amène le trouble dans un esprit déjà bien trop pourri. pourri par la vie. par les coups durs. pourri par les responsabilités trop lourdes, trop douloureuses. pourri par la colère qu’elle éprouve envers eux. envers les hommes qui trônaient dans sa vie. le père ignoble, le père sans cœur qui plongeait la mère dans tous les tourments. et le frère et sa lâcheté. ce putain d’amour si fort qu’elle pensait partager, avec lui, mais la réciproque n’était pas vraie. il s’est tiré, sans toi, luna. il s’est tiré alors que t’étais qu’une gamine, que tu devais assumer les frais à la maison. il s’est tiré, alors que ta mère, il n’y avait plus que sur toi qu’elle pouvait se reposer. elle lui en veut. elle lui en veut terriblement et le temps n’a pas fait son œuvre. et les années n’ont fait qu’empirer son tempérament volcanique, cette envie de voir le monde brûler.

et un éveil. trois années plus tard. un éveil du deuxième lâche, digne fils de son père, qui se souvient soudainement qu’il a une petite sœur, abandonnée dans le caveau familial. elle hésite, luna. elle hésite parce qu’elle ne veut pas le voir, parce qu’elle ne veut pas sentir combien il lui manque. combien il compte encore, pour elle. mais elle ressent ce besoin en elle de lui cracher à la gueule combien elle le hait. ardent paradoxe qui guide finalement ses pas jusqu’au parc. quelques minutes seulement, pas vraiment loin du domicile, jamais vraiment loin de paola. t’entends encore les reproches de lorenzo, dans ton esprit, luna. lui qui te disait que tu prenais trop le rôle de béquille pour ta maman. lui qui te reprochait d’être trop focalisée sur son bien-être, oubliant aisément ta propre délivrance.

elle s’avance et elle le voit. le goût de fatalité sur les lippes, le creux dans le cœur en observant son visage. lorenzo, c’est lui. c’est lui, changé, mais c’est lui. plus âgé, plus fatigué aussi. le plus drôle, c’est qu’elle s’est longtemps inquiétée pour lui, l’enfant de la lune. alors qu’au fond, c’est lui, qui aurait dû avoir à s’inquiéter pour elle. salut. un simple mot, après trois années de silence. un simple mot, incapable d’ajouter quoi que ce soit de plus. déjà le sang chaud, déjà la rancœur, la colère. les émotions les plus négatives qui prennent le pas sur tout le reste. sur lui. sur elle. sur eux.

(c) mars.


Dernière édition par Luna Carvallo le Mer 14 Avr - 19:45, édité 1 fois
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orientation : les femmes, surtout des âmes. des yeux océaniques. un rire envoûtant. une silhouette dansante. un rien. un rien provoque des palpitations dans ton intérieur qui succombe avec facilité.
occupation : dessiner. émouvoir. faire vibrer l'encre. parcourir les peaux dénudées. passionné, tu es devenu tatoueur au sein de ton propre salon. l'autonomie et l'indépendance. liberté professionnelle.
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· Re: i wish i was home. Ven 2 Avr - 11:39

midi trois.
tu fixes l'écran de ton téléphone. où se trouve luna ? va-t-elle venir ? est-elle capable de venir ? et toi, vas-tu rester ? peux-tu rester ? as-tu le droit de le faire ? tu craches, encore. ce n'est pas suffisant pour extraire la bourdonnante culpabilité qui git à l'intérieur de ton organisme. un jour, tu devras l'expulser ; ce jour n'est pas arrivé. ce n'est pas aujourd'hui que vous vous tiendrez joyeusement la main. tu doutes que ce jour puisse sérieusement arriver. tu ignores comment luna peut accepter ta présence. la tolérer ? elle va probablement désirer te faire exploser. espérer t'anéantir. en fait, tu ne sais pas comment te comporter. tu ne sais pas quoi lui dire. comment faire, que faire. l'ébullition est si vive que tu te sens obligé d'ouvrir le haut de ta veste. la chaleur te submerge.
des bruits de pas.
ton coeur qui cesse de battre.
ton corps qui se tourne et qui la découvre.
putain. elle est magnifique. elle est là. elle est belle. c'est ta soeur. la plus forte et combative personne que tu connaisses. y'a tes yeux qui deviennent aussitôt brumeux. des larmes sont là, coincées. elles ne peuvent pas s'extraire sans ton autorisation. tu n'as pas le droit de te ridiculiser. de lui témoigner ta peine. c'est de ta faute hein. c'est évidemment de ta faute. gorge nouée, souffle coupé. elle avance, un peu. trop. tu as l'impression que tes jambes pourraient s'écrouler. tu essayes de garder une stable posture. tu rejettes ta cigarette, l'écrase. salut. sa voix, l'entendre, tu frisonnes. c'est si beau. tu comprends à quel point tu souffres de son absence. tu penses à elle, tous les jours. tu rêves d'elle. luna hante tes nuits, tes jours. et luna est réelle, aujourd'hui. statique, présente, frémissante ; là, en face de toi. tu secoues le visage. salut. maladresse vocale, faiblesse dans la tonalité. ça va ? ça va ? mais fermes ta gueule lorenzo. tu regrettes déjà ta question, ces deux mots. et ça se voit dans ton visage qui se décompose. inquiet. tu n'as pas besoin d'ajouter une erreur à la longue liste de celles qu'elle est en droit de te reprocher.
et maintenant ?
tu es figé.
bloqué.
ému.
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Luna Carvallo
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· Re: i wish i was home. Lun 5 Avr - 18:46

dans l'ombre de tes yeux j'ai trouvé les plus beaux mensonges, emmêlés comme des nœuds, et mon coeur, est-ce que t'y songes? tu dis que la lune brille en bleu et qu'les mers sont asséchées, t'inventes tout ce que tu peux et j'dois croire que tu veux m'aimer. ( @lorenzo carvallo )

l’homme de sa vie. il est là, juste devant elle, son visage percute ses prunelles avec une violence qu’elle n’imaginait pas. il est là, l’homme qu’elle aimera toute sa vie, même s’il lui brise le cœur depuis trois ans. parce que lorenzo, il était toujours placé sur un piédestal, à ses yeux. beau, grand, fort, aimant, toutes les qualités dont la petite lune avait besoin. des qualités qu’elle ne trouve plus en lui, aujourd’hui. et ça te crève le cœur, luna, parce que tu ressens la même chose qu’auparavant, mais tu sais qu’il ne le mérite plus. qu’il ne mérite plus rien venant de toi. sa famille, ce n’est plus que paola. juste paola et elle. elle sait qu’elle est l’ancre de sa mère, et d’une certaine manière, sa mère est la sienne aussi. au fil des années, elle est devenue sa priorité, sa vie toute entière centrée uniquement sur elle. et lorenzo en est en partie responsable. lorsqu'il s’est rité, il savait que le poids de la maisonnée serait reportée. sur elle. elle, seule personne en bonne santé du foyer.
lorenzo, il n’est plus vraiment de sa famille, mais elle sait qu’elle donnerait sa vie pour lui, s’il le fallait. qu’elle sacrifierait le monde entier pour lui, s’il le fallait. seulement, elle ne l’avouera jamais. bien trop difficile de reconnaître qu’elle l’aime encore alors que lui se fiche probablement d’elle. ses quelques messages ne changent rien pour toi, luna. ils arrivent trop tard. ils sont encore une fois un parfait symbole de lâcheté. un demi pas vers elle, alors qu’elle aurait aimé ne jamais le voir partir.
il n’est plus temps de ressasser le passé, de se concentrer sur l’absence, alors qu’ils sont à quelques centimètres seulement l’un de l’autre. alors qu’elle entend presque son cœur battre, juste à ses côtés. ce qu’elle aimerait le prendre dans ses bras, mais elle en est incapable. t’es déjà agacée par sa première question. putain de « ça va ? », comme s’ils se retrouvaient de la veille, alors que ça fait trois ans qu’ils n’ont pas échangé le moindre mot. tu voulais me voir pour quoi ? une question, violente. une question, agressive, presque. elle refuse de voir l’émotion dans le regard de son frère. elle refuse de sentir les remous dans son cœur.

(c) mars.


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· Re: i wish i was home. Mar 6 Avr - 9:15

comment doit-on se comporter face à sa soeur que nous n'avons pas vu depuis trois ans ? tu ignores tout de la réponse à cette question. c'est perceptible sur ton visage qui se décompose. tu as la désagréable sensation que l'entièreté de ton organisme pourrait exploser, d'une brutale et soudaine manière. tu es submergé par une violente et déracinante vague d'émotions, provoquant une légère titubation. tu t'écartes, un pas, puis deux, afin de retrouver l'équilibre. ce qu'elle est belle, ce qu'elle est forte et puissante ; son charisme s'est amplifié et son regard est devenu intense, perçant et terrassant. ton coeur te hurle de la serrer dans tes bras ; ta raison te demande de rester à ses côtés et d'assumer ; ta lâcheté te supplie de t'éloigner en courant, s'inquiétant pour les répercussions que pourraient avoir votre soudaine proximité. c'est avec douleur que tu ravales ta salive ; avec force que tu soulèves ta colonne vertébrale et avec amour que tu oses t'avancer d'un maladroit pas. tu dois assumer. tu dois tout assumer. même si tu es incapable de prononcer des excuses. tiraillé par ton intime conviction d'avoir pris la bonne décision pour toi ; pas pour elle, jamais pour elle. c'est bien ta plus grande et détestable erreur, l'échec. putain, ce que tu rêves de la serrer dans tes bras, de l'élever, de la capturer et de la kidnapper. putain, ce que tu rêves de t'échapper à ses côtés pour aller parcourir le monde et découvrir l'ailleurs, trouver l'origine du soleil. putain, ce que tu rêves. ce que tu rêves. ce moment ? il te hante depuis des mois, des années. et c'est maintenant, en cet instant. dans ce parc perdu. et sa question.
ses mots.
sa voix.
tu trembles.
tu trembles fort.
tu trembles si fort.
pourquoi voulais-tu la voir ? tu ne te souviens pas de lui avoir écrit ; tu ne te souviens rien de ce soir là, d'hier. ce fut une action spontanée et perverse de ton coeur qui a profité de ton absence de conscience pour extérioriser ce qui le dévore. je- l'échec, tu ne parviens pas à terminer ta phrase. qu'est-ce que tu peux lui dire ? elle n'acceptera pas. elle n'acceptera rien. tu connais suffisamment luna et ses intimes convictions pour savoir qu'elle ne te pardonnera pas, jamais. elle essayera de comprendre, c'est certain ; probablement pas aujourd'hui. mais elle est là. elle est venue. et le simple fait de la savoir présente te pousse à prendre une longue et profonde inspiration. je voulais te voir. que tu oses. je- tu me manques. luna va t'écraser le coeur et faire disparaître avec le feu de sa rancœur cette simple phrase. tu le sais. et pourtant, toi, ça te libère. tu agis encore, et toujours, pour ton propre bien-être, ignorant tout de ce que tu peux provoquer dans la vie de luna.
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· Re: i wish i was home. Mer 14 Avr - 20:21

dans l'ombre de tes yeux j'ai trouvé les plus beaux mensonges, emmêlés comme des nœuds, et mon coeur, est-ce que t'y songes? tu dis que la lune brille en bleu et qu'les mers sont asséchées, t'inventes tout ce que tu peux et j'dois croire que tu veux m'aimer. ( @lorenzo carvallo )

le feu de la terreur, de la colère, ravage ses sens et tout son être. elle aimerait hurler, cracher, le détruire de toute sa colère. de toutes ses rancœurs. le bousiller avec la peine qu’il a causée en se tirant loin d’elle, en abandonnant sa vie de famille, en l’abandonnant elle et leur mère malade. elle voudrait le détruire et le serrer dans ses bras à la fois, une dualité qu’elle a du mal à supporter, elle qui est toujours si tranchée. mais t’es plus une gamine, luna. t’es devenue femme et tu t’es endurcie bien plus que tu ne l’étais déjà. t’es devenue ce roc, solide, indéfectible, pour porter votre mère à bout de bras. et il a le culot de t’écrire après trois années, de revenir dans ta vie, se pointer avec sa gueule abîmé pour te dire que tu manques à sa vie. que tu manques à son cœur. mais ses belles paroles, elle n’y croit plus, luna. elle n’y croit pas, luna, tant la déception est grande, tant la désillusion est forte, trop puissante, trop intense. c’est bien, il fallait trois ans pour que je te manque enfin. son ton est grondeur, tel le vacarme initié par la première foudre. tel le premier éclair annonçant l’orage, le ciel gris et le déluge. t’sais quoi ? moi tu me manques depuis le jour où tu t’es cassé, et puis j’ai appris à vivre sans toi. et pourtant il y a tous ces maux en elle qu’elle a besoin de relâcher, d’extérioriser, de libérer avant de finir écroulée par la peine et la peur de le voir disparaître à nouveau. le regard détourné qui n’ose confronter ses pupilles, elle reprend d’un ton toujours aussi sec. t’es pas une victime lorenzo, ne me sors pas ton numéro. tu ne supportes pas la peine dans son regard, elle est là, la vérité. tu ne supportes pas d’entendre qu’il souffre autant que toi. que votre putain de famille est bousillée, brisée à jamais. elle ne supporte pas de voir son frère souffrir, de voir son frère blessé. parce qu’il reste l’homme de sa vie. sa vie. j’espère que t’as trouvé ce que tu cherchais en partant. que la fuite en valait la peine, qu’abîmer un peu plus son cœur était un sacrifice nécessaire pour que lui trouve le bonheur. mais à en voir son visage, ses traits fatigués, elle en doute, la tigresse.

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